La SOVAB adopte l’approche « One Health » pour promouvoir le bien-être de ses employés

À Batilly, la SOVAB fait évoluer sa culture d’entreprise avec « One Health », une approche qui relie santé humaine, environnement et organisation du travail pour prendre soin des équipes au quotidien.

Voici comment cette vision se traduit en actions concrètes, utiles et accessibles pour chaque salarié, du poste de production au bureau d’études.

One Health et usine automobile : relier santé humaine, environnement et organisation pour un quotidien plus sûr

Au-delà d’un mot d’ordre, l’approche One Health met en lien la santé des personnes, des écosystèmes et des pratiques professionnelles. Dans un site industriel comme la SOVAB, cela signifie repenser les postes, le rythme et l’accessibilité aux soins, mais aussi l’air, le bruit et la circulation de l’information. Le tout, sans promettre l’impossible : des actions simples, bien coordonnées, apportent déjà beaucoup.

La stratégie One Health a été harmonisée à l’échelle internationale pour favoriser une collaboration interdisciplinaire. Elle est portée par des institutions qui suivent ses avancées, comme l’OMS Europe (actualités 2024) et l’Anses (ressource pédagogique). En France, l’approche s’inscrit dans la dynamique santé-environnement évoquée par le ministère (note « One Health ») et le PRSE Grand Est (présentation synthétique).

De la théorie au terrain : ce que cela change en atelier

Sur une ligne de fabrication, la cohérence One Health se traduit par des gestes concrets : limiter l’exposition au bruit, prévenir les TMS, repérer tôt les signaux de fatigue et garantir un chemin d’accès aux soins sans friction. C’est une boussole pour le quotidien. Elle parle autant d’ajustement de poste que de pauses actives, d’accompagnement psychologique ou d’orientation médicale fluide.

Exemple parlant : Nadia, opératrice, avait des douleurs d’épaule récurrentes. Une analyse ergonomique a permis de rehausser son plan de travail et d’introduire une rotation des tâches. Résultat : moins de douleur, moins d’absentéisme et une sensation de maîtrise retrouvée. Ce n’est pas spectaculaire, mais durable.

• 🔧 Ajuster l’environnement de travail (hauteur, éclairage, amplitude des gestes) pour prévenir plutôt que corriger.
• 🧠 Créer des réflexes de Prévention santé : micro-pauses, auto-massage simple, repères sur la fatigue.
• 📡 Organiser la remontée d’alertes : un canal clair, des retours rapides, des solutions visibles par tous.
• 🌱 Articuler facteurs personnels et environnementaux : l’un ne va pas sans l’autre dans une Santé globale.
• 🤝 Rappeler que la sécurité est l’affaire de tous, du manager au manutentionnaire : Sécurité des employés partagée.

Cette vision s’aligne aussi avec les programmes de formation de décideurs pour intégrer la santé-environnement dans les politiques d’entreprise (initiative nationale). Elle séduit le monde industriel car elle vise du concret, mesurable, utile aux équipes.

En filigrane, l’entreprise assume sa Responsabilité sociale d’entreprise en misant sur des gestes simples, réguliers et bien orchestrés.

Outils concrets à Batilly : application de bilan, médico-bus et parcours de prévention simple à suivre

Le cœur opérationnel du programme tient en deux leviers : une application de Prévention santé et un médico-bus qui vient au plus près des équipes. L’appli propose un bilan personnalisé pour repérer tôt les risques et orienter vers les bons professionnels. Elle permet aussi de caler un rendez-vous en quelques clics, sans multiplier les appels.

Le médico-bus, déployé fin novembre pour une première vague d’une vingtaine de collaborateurs, ajoute la proximité qui manquait souvent en milieu industriel. Examens de base, dépistages ciblés, conseils de terrain : l’idée est de réduire la distance entre le besoin et la solution. Les retours sont concrets : gain de temps, moins de renoncements aux soins, plus de sérénité.

Comment un collaborateur s’y prend, pas à pas

Imaginons Marc, cariste. Il reçoit une invitation via l’appli, réalise son auto-évaluation (sommeil, douleurs, habitudes de vie), obtient un score de vigilance et un plan simple : rendez-vous avec un kiné pour son genou, créneau médico-bus pour un contrôle tensionnel, et rappel d’exercices de renforcement. Le tout sans désorganiser sa journée.

• 📲 Télécharger l’appli d’entreprise et compléter le bilan de santé personnalisé (10 minutes, questions claires).
• 📅 Choisir un rendez-vous sur site (médico-bus) ou externe (spécialiste) selon les besoins.
• 🧩 Suivre des micro-actions : étirements guidés, hydratation, pauses actives, conseils sommeil.
• 🧭 Revoir le plan après 4 à 6 semaines pour mesurer l’effet et ajuster.
• 🛡️ En cas de douleur persistante, escalade rapide : médecin du travail, kiné, ergonomie.

Ce format s’articule avec des repères de santé grand public utiles pour chacun. Sur la plateforme Infirmier Marseille, plusieurs ressources de terrain complètent ces gestes : hygiène bucco-dentaire et énergie au quotidien (guide pratico-pratique), repères nutritionnels inspirés du régime santé planétaire, prévention des infections chez les sportifs (conseils utiles), ou encore clarification autour du jeûne et du foie (décryptage). Autant d’appoints pour nourrir une Santé globale accessible.

Cette organisation rejoint les tendances observées en Europe et en France sur l’intégration de One Health dans les politiques de santé au travail, comme l’illustre l’analyse d’Infirmiers.com (mise en perspective) et les réflexions d’acteurs de la transformation (Onepoint).

Pour une découverte grand public des initiatives locales, une émission de Moselle TV a déjà mis en lumière ces sujets : le dossier sur le programme de Batilly est accessible en vidéo (reportage).

Ergonomie et sécurité des employés : gestes simples, postes mieux pensés et environnement aligné

La sécurité n’est jamais un supplément : c’est une base. En pratique, la SOVAB agit sur trois leviers synchronisés pour améliorer la Qualité de vie au poste et la Sécurité des employés : aménagement ergonomique, organisation du temps et maîtrise de l’environnement (bruit, air, manutention). Les résultats sont très concrets : moins de douleurs, plus de fluidité et davantage d’attention à soi et aux autres.

Le diagnostic ergonomique s’intéresse aux gestes répétitifs, aux amplitudes, aux charges et aux hauteurs. S’ajoutent des micro-pauses actives toutes les 45 à 60 minutes, des consignes d’échauffement musculaire au début de poste et des points rapides en fin de journée. L’objectif n’est pas de faire « plus », mais de faire « mieux » en ménageant l’organisme.

Ce qui change dans la pratique, en 5 repères utiles

• 🪑 Hauteur réglable systématique des plans de travail et sièges : aligner épaules/poignets, soulager lombaires.
• 📦 Manutentions recalibrées : charges sous les coudes, chariots adaptés, cheminements dégagés.
• 🔇 Réduction du bruit et protections auditives personnalisées, avec vérification régulière d’étanchéité.
• 💨 Suivi de la qualité de l’air aux postes exposés, ventilation contrôlée, entretien rigoureux des filtres.
• ⏱️ Micro-pauses et alternance des tâches pour couper la répétitivité et éviter la crispation.

Ces principes rejoignent des orientations nationales sur la santé-environnement (PNSE, PRSE) et la logique « Une seule santé » détaillée dans des supports de référence comme la note du ministère de la Transition écologique (document clé) et la synthèse PRSE Grand Est (repères utiles). Le lien avec l’environnement n’est pas théorique : moins de solvants, aire de travail ventilée, réduction des déchets, tout cela influence directement la santé des équipes.

Pour nourrir ces démarches côté salariés, des contenus concrets existent : par exemple, un rappel sur l’impact de l’environnement domestique (exposition au plomb) sur la santé (décryptage utile) ou des repères sur l’alimentation durable au travail (idées de menus). Ces ressources participent d’une culture partagée : comprendre, ajuster, protéger.

Soutien psychologique et cohésion d’équipe : parler tôt, agir vite, consolider le collectif

Un programme de Soutien psychologique ne se résume pas à un numéro d’appel. À Batilly, des assistantes sociales de Talpia interviennent au plus près des situations. Elles aident à décortiquer les facteurs de stress, accompagnent la prévention des risques psychosociaux et proposent des solutions concrètes : écoute confidentielle, médiations, aménagements temporaires, passerelles vers des soins spécialisés.

Parler suffisamment tôt, c’est souvent éviter la rupture. L’expérience montre que la combinaison « écoute + ajustements rapides » réduit nettement l’absentéisme de longue durée. Elle nourrit également un climat plus apaisé où chacun sait vers qui se tourner. Cette capacité d’orientation est précieuse dans une logique One Health, où la santé mentale est indissociable de l’environnement de travail et de la vie personnelle.

Signaux d’alerte et gestes d’entraide qui font la différence

• 🧭 Repérer les changements durables (sommeil, irritabilité, isolement) et oser une question simple : « Comment ça va vraiment ? »
• 🧩 Proposer des solutions concrètes, pas des injonctions : pause, réorganisation ponctuelle, créneau médico-bus.
• 🤝 Encourager les espaces d’échange courts : 15 minutes d’équipe pour « déminer » les tensions.
• 🗝️ Garantir la confidentialité et la traçabilité des décisions prises.
• 🌐 Orienter vers des ressources fiables pour prolonger le soutien.

Des contenus pratico-pratiques existent pour entretenir cette culture de prévention. Côté sensibilisation, Infirmier Marseille relaie des initiatives utiles comme la Journée santé sexuelle (souvent un angle oublié de la santé mentale), des formats vidéo concrets (Vibe Cop) ou des perspectives internationales sur la santé des femmes (FIGO 2025). Sur le plan santé publique, des associations comme Sidaction abordent aussi l’interdépendance santé individuelle/collectif, en résonance avec One Health.

À l’échelle européenne, l’OMS souligne l’importance de l’approche intégrée pour renforcer la résilience des systèmes de santé et des organisations. Des formats vidéo sur la prévention du burn-out et la santé mentale au travail peuvent compléter cette démarche.

En complément, des articles ancrés dans la vie réelle peuvent nourrir les réflexes du quotidien, comme des pistes pour concilier performance et santé en PME (exemples d’initiatives locales, focus), ou encore une veille sur l’innovation en e-santé et entreprises en croissance (éclairage).

Engagement social et responsabilité : mesurer, ajuster, partager pour des effets qui durent

Investir dans la santé des salariés, c’est investir dans la performance. La SOVAB l’assume : une politique de Responsabilité sociale d’entreprise robuste passe par des preuves. Un tableau de bord simple aide à piloter : participation aux bilans, taux d’orientation vers des spécialistes, accidents et presqu’accidents, indicateurs TMS, climat social.

La clé réside dans la boucle « mesurer – ajuster – partager ». Par exemple, si les demandes d’orientation psy augmentent, un renfort d’horaires Talpia est déclenché. Si les TMS persistent sur une zone, une étude ergonomique approfondie est reconduite avec tests d’outils alternatifs. Chaque action est tracée et communiquée pour montrer les effets concrets et motiver la participation.

Des repères chiffrés qui parlent à tout le monde

• 📈 Participation à l’appli de bilan de santé : viser 70–80 % pour une vision représentative.
• 🚌 Couverture médico-bus : planifier des passages réguliers pour toucher equipes en horaires alternés.
• 🦴 TMS : suivre l’incidence par zone, mesurer l’impact des réaménagements et des rotations.
• 🧠 Santé mentale : délais d’accès au premier rendez-vous, satisfaction, taux de retour au poste.
• 🛡️ Accidents et presqu’accidents : rythme, causes, actions correctives visibles pour tous.

Cette démarche colle aux objectifs santé internationaux (ODD 3) évoqués par la stratégie française en santé mondiale et One Health (analyse). Côté gouvernance, la montée en compétence des décideurs sur ces sujets est encouragée par des initiatives dédiées (formation One Health), tandis que la circulation de données utiles (exposome, Green Data) renforce la prévention.

Pour les équipes, les gestes du quotidien restent essentiels : rester à jour sur la santé dentaire pour éviter des épisodes douloureux qui déstabilisent l’énergie au travail (conseils faciles), s’informer sur des sujets santé concrets et non anxiogènes, ou encore découvrir des formats courts et engageants pour entretenir la motivation.

Passer à l’action, pas à pas : guides, liens et idées pour s’approprier One Health au quotidien

Une politique ne vaut que si elle s’incarne dans des routines simples. Pour les collaborateurs, l’enjeu est d’adopter 3–4 réflexes faciles à tenir dans la durée. Pour les managers, de cadrer les priorités et d’ajuster finement le collectif. Pour les partenaires santé, de faciliter l’accès aux ressources et de documenter les effets.

Trois routines essentielles, validées par le terrain

• 🚶 Mouvement régulier au poste (2–3 min/heure) + échauffements courts en début de ligne.
• 💧 Hydratation, collation de qualité (s’inspirer du régime santé planétaire pour des idées simples).
• 🛌 Hygiène de sommeil : horaires stables, lumière le matin, coupure écrans le soir.

Pour nourrir ces habitudes, un fil d’actualités santé accessible et local peut faire la différence. Des sujets très concrets gardent l’élan : sexualité éclairée et non stigmatisante (ressource), clarification de tendances santé (à lire avant d’essayer), ou focus sur des territoires inspirants (exemples). Quant à la dimension macro de One Health, des analyses claires de l’État et des partenaires éclairent utilement les choix d’entreprise (référentiel, PRSE).

Pour prolonger l’exploration de One Health à l’échelle sociétale, des lectures utiles existent : l’analyse de l’Anses, le cadrage de l’OMS Europe (mise en œuvre) et les retours d’entreprises en transformation (retours d’adoption). À garder en tête : un pas après l’autre, de façon régulière, c’est ce qui fait évoluer les habitudes. La cohérence prime sur la perfection.

À faire tout de suite: compléter son bilan sur l’appli, planifier une pause active avec son équipe cette semaine et consulter une ressource fiable pour un geste santé facile. Un trio simple pour ancrer le changement dès maintenant.

Qu’est-ce que l’approche One Health appliquée au travail ?

C’est une façon de relier santé humaine, environnement et organisation. Concrètement : prévention des maladies, ergonomie, qualité de l’air et du bruit, accès facilité aux soins et soutien psychologique. L’objectif est d’agir tôt, simplement et de manière coordonnée pour renforcer la qualité de vie et la sécurité des employés.

Comment les salariés de la SOVAB accèdent-ils au médico-bus et aux spécialistes ?

L’application propose un bilan personnalisé et oriente vers le médico-bus pour des examens sur site. Si besoin, elle permet de réserver un rendez-vous externe auprès d’un spécialiste. Les assistantes sociales Talpia peuvent aussi faciliter l’orientation et lever les freins pratiques.

Mes données de santé sont-elles protégées ?

Oui. Les informations issues du bilan sont traitées de façon confidentielle, selon des protocoles conformes aux exigences réglementaires. Les résultats agrégés servent à piloter la prévention, sans révéler d’informations individuelles.

Quels gestes concrets adopter au poste pour prévenir les TMS ?

Réglage de la hauteur du plan de travail, alternance des tâches, micro-pauses toutes les 45–60 minutes, échauffement musculaire au début de poste, et signalement rapide de toute douleur naissante pour un ajustement ergonomique.

Une PME peut-elle s’inspirer de ce modèle ?

Oui. Même sans médico-bus, il est possible de démarrer avec un questionnaire simple, un tableau de bord basique, des partenaires de proximité (médecin du travail, kiné, psychologue) et des actions d’ergonomie à faible coût. L’essentiel est d’avancer pas à pas et de mesurer l’impact.

Source: moselle.tv