Chaque année, la Journée Mondiale des Toilettes rappelle que des toilettes sûres et dignes ne sont pas un luxe, mais une question de santé, de sécurité et de respect humain.
| Peu de temps ? VoilĂ ce quâil faut retenir : |
|---|
| â LâOrganisation Mondiale de la SantĂ© rappelle que lâaccĂšs aux toilettes est un enjeu majeur de santĂ© publique, au mĂȘme titre que les vaccins ou la nutrition đ |
| â Un bon systĂšme de toilettes, hygiĂšne et assainissement rĂ©duit massivement la prĂ©vention des maladies digestives et infectieuses đĄïž |
| â Sans accĂšs Ă l’eau potable et Ă une bonne Ă©vacuation des dĂ©chets, les toilettes deviennent une source de contamination plutĂŽt quâun espace de protection đ« |
| â Chacun peut agir : gestes dâhygiĂšne, vigilance au quotidien, participation aux actions de sensibilisation, soutien aux projets locaux ou internationaux đ€ |
Message central de lâOrganisation Mondiale de la SantĂ© : des toilettes sĂ»res pour protĂ©ger la santĂ© de tous
Ă lâoccasion de la JournĂ©e Mondiale des Toilettes, le message de lâOrganisation Mondiale de la SantĂ© est clair : sans toilettes sĂ»res, il est impossible de parler de vraie santĂ© publique. Ce thĂšme, parfois perçu comme « secondaire », est en rĂ©alitĂ© au cĆur de la prĂ©vention des Ă©pidĂ©mies, de la protection des plus fragiles et de la dignitĂ© humaine.
Dans de nombreux pays, des familles vivent encore sans toilettes, ou doivent utiliser des installations partagées, insalubres, non sécurisées. Cela expose les enfants, les femmes, les personnes ùgées et les personnes malades à des risques infectieux, à la violence, mais aussi à une grande souffrance psychologique.
Un enjeu de santé mondiale souvent invisible
Quand les toilettes fonctionnent, quâelles sont propres et quâil existe un bon dispositif dâassainissement, personne nây pense vraiment. Pourtant, une grande partie de la mĂ©decine prĂ©ventive repose sur ces infrastructures discrĂštes. Sans elles, les germes circulent facilement dans lâeau, les sols, les aliments.
Parmi les pathologies directement liĂ©es Ă lâabsence de toilettes adaptĂ©es, on retrouve :
- đ° Les diarrhĂ©es infectieuses, qui restent une cause majeure de dĂ©cĂšs chez les jeunes enfants dans certains pays.
- đŠ Les infections urinaires ou gĂ©nitales, aggravĂ©es par lâabsence dâintimitĂ© et de points dâeau pour se laver.
- đ Les parasitoses (vers intestinaux, Ćufs prĂ©sents dans les sols souillĂ©s par des excrĂ©ments).
- đ„Ž Les intoxications alimentaires liĂ©es Ă une contamination fĂ©cale de lâeau ou des aliments.
Il ne sâagit donc pas seulement de confort, mais de vĂ©ritable barriĂšre sanitaire. LâOMS rapproche dâailleurs lâaccĂšs aux toilettes des grandes prioritĂ©s telles que lâaccĂšs aux soins, Ă la vaccination ou Ă une alimentation sĂ»re.
| Impact sanitaire des toilettes sĂ©curisĂ©es đ | ConsĂ©quences positives â |
|---|---|
| RĂ©duction des contacts avec les excrĂ©ments humains đœ | Diminution des maladies diarrhĂ©iques et digestives |
| Meilleure gestion de lâĂ©vacuation des dĂ©chets đ§ | Moins de contamination de lâeau potable et des sols |
| Espaces sĂ©curisĂ©s, notamment pour les femmes et les enfants đ©âđ§ | Baisse des agressions, des violences et du stress au quotidien |
| Toilettes adaptĂ©es dans les Ă©coles et les hĂŽpitaux đ„ | Meilleure assiduitĂ© scolaire, soins plus sĂ»rs pour patients et soignants |
Pour certains, lâimpact se voit jusque dans la vie intime. Comprendre par exemple comment fonctionne le systĂšme urinaire masculin permet de mieux saisir pourquoi le fait de pouvoir uriner dans un lieu propre, sĂ»r et discret joue sur le confort, la santĂ© et mĂȘme le sommeil.
Le message mondial de cette journĂ©e sâinscrit donc dans une logique simple : protĂ©ger la santĂ© commence aussi⊠aux toilettes.

Toilettes, hygiÚne et assainissement : le trio indispensable pour la prévention des maladies
Les toilettes ne sont efficaces que si elles sâintĂšgrent dans un ensemble cohĂ©rent : hygiĂšne, gestion de lâeau et assainissement. LâOrganisation Mondiale de la SantĂ© insiste sur ce trio, car installer des toilettes sans prĂ©voir lâentretien, lâaccĂšs Ă lâeau ou lâĂ©vacuation correcte des excrĂ©ments peut parfois aggraver les problĂšmes.
Dans le terrain, les soignants constatent que de simples changements dâhabitudes peuvent transformer une toilette ordinaire en vĂ©ritable barriĂšre de protection pour toute une famille.
Les gestes dâhygiĂšne qui changent tout
Le lavage des mains aprĂšs ĂȘtre allĂ© aux toilettes reste lâun des gestes les plus efficaces pour la prĂ©vention des maladies. Pourtant, il nâest ni systĂ©matique, ni possible partout, faute dâaccĂšs Ă l’eau potable ou de savon. LâOMS rappelle quelques fondamentaux, valables Ă la maison, Ă lâĂ©cole, au travail ou Ă lâhĂŽpital :
- đ§Œ Se laver les mains avec de lâeau et du savon pendant au moins 30 secondes aprĂšs chaque passage aux toilettes.
- đż PrĂ©voir un point dâeau fonctionnel Ă proximitĂ© des toilettes, pas Ă lâautre bout du bĂątiment.
- đ§» Ăviter le partage dâessuie-mains en tissu dans les lieux collectifs, privilĂ©gier papier ou sĂ©chage Ă lâair.
- đ¶ Accompagner les jeunes enfants aux toilettes pour leur apprendre tĂŽt les bons rĂ©flexes dâhygiĂšne.
Ces gestes simples limitent grandement la transmission de microbes dans la famille, les Ă©coles ou les services de soins. Le lien entre mains propres, intestins, infections urinaires et mĂȘme qualitĂ© du sommeil est souvent sous-estimĂ©. Dâailleurs, certains troubles comme les levers nocturnes rĂ©pĂ©tĂ©s pour uriner peuvent ĂȘtre aggravĂ©s par des boissons ou habitudes alimentaires : un article dĂ©taillant les aliments qui favorisent les envies dâuriner la nuit permet de mieux adapter son quotidien.
Assainissement et Ă©vacuation des dĂ©chets : ce quâon ne voit pas⊠mais qui protĂšge
Une fois tirĂ©e la chasse, tout disparaĂźt⊠mais seulement en apparence. Pour Ă©viter les contaminations, il faut que lâĂ©vacuation des dĂ©chets soit pensĂ©e de bout en bout : tuyaux en bon Ă©tat, fosses septiques entretenues, stations dâĂ©puration fonctionnelles, ou solutions naturelles bien encadrĂ©es.
Dans certains territoires, des toilettes dites « sÚches » ou écologiques sont mises en place. Bien gérées, elles permettent de :
- â»ïž Limiter la consommation dâeau.
- đ± Valoriser certains dĂ©chets en les transformant, aprĂšs traitement, en compost.
- đïž Installer des sanitaires dans des zones isolĂ©es oĂč les rĂ©seaux classiques sont impossibles.
Mais si ces dispositifs sont mal entretenus, lâOMS rappelle quâils peuvent devenir des foyers de germes et de nuisibles. Lâenjeu nâest donc pas seulement technologique, il est aussi Ă©ducatif : former les habitants, les Ă©coles, les collectivitĂ©s Ă la gestion de ces installations.
| ĂlĂ©ment clĂ© đ§© | ConsĂ©quence sur la santĂ© đ©ș | Bon rĂ©flexe Ă adopter đĄ |
|---|---|---|
| Lavage des mains aprĂšs les toilettes | Baisse importante des infections digestives | Installer savon + point dâeau Ă portĂ©e |
| Fosses septiques ou réseaux entretenus | Moins de fuites et de pollution des nappes | Planifier des contrÎles réguliers |
| Toilettes propres et ventilées | Réduction des odeurs, des mouches, des germes | Nettoyage fréquent avec produits adaptés |
| Gestion sĂ»re des toilettes collectives | Protection des Ă©lĂšves, patients, usagers | Former le personnel Ă lâassainissement quotidien |
En toile de fond, beaucoup dâactions de sensibilisation sont menĂ©es dans les Ă©coles, les quartiers, les centres de santĂ©. LâOMS encourage ces programmes, car chaque geste rĂ©pĂ©tĂ© au quotidien crĂ©e un cercle vertueux dans toute la communautĂ©.
AccĂšs Ă lâeau potable et toilettes : un droit humain, pas un privilĂšge
Les Nations unies considĂšrent lâaccĂšs Ă des toilettes sĂ»res et Ă lâeau potable comme un droit humain fondamental. LâOrganisation Mondiale de la SantĂ© alerte : si les tendances actuelles se poursuivent, plusieurs milliards de personnes vivront encore sans installations adaptĂ©es dans les prochaines annĂ©es. Cela signifie concrĂštement des vies raccourcies, des scolaritĂ©s interrompues, des soins moins sĂ»rs.
DerriĂšre ces chiffres se cachent des histoires trĂšs concrĂštes, comme celle dâAĂŻcha, 13 ans, qui hĂ©site Ă aller Ă lâĂ©cole les jours de rĂšgles, faute de toilettes sĂ©parĂ©es et propres. Ou celle de patients hospitalisĂ©s dans des structures oĂč lâaccĂšs Ă un sanitaire propre reste compliquĂ©, ce qui augmente les risques dâinfection.
Pourquoi lâeau et les toilettes vont toujours ensemble
Impossible de parler de toilettes sans parler dâaccĂšs Ă l’eau potable. Pour se laver les mains, nettoyer les cuvettes, rincer les sols, tout repose sur une eau sĂ»re. Lorsque lâeau est rare, ou contaminĂ©e, plusieurs phĂ©nomĂšnes apparaissent :
- đ± Les familles Ă©conomisent lâeau pour boire, au dĂ©triment du nettoyage et du lavage des mains.
- đȘŁ Les gens stockent lâeau dans des seaux ou bidons ouverts, favorisant la prolifĂ©ration de bactĂ©ries et moustiques.
- đ« Les toilettes se bouchent, dĂ©bordent ou sont Ă©vitĂ©es⊠et les dĂ©fections se font dehors.
Câest pourquoi lâOMS insiste sur des solutions globales : forage de puits, filtrage de lâeau, rĂ©seaux sĂ©curisĂ©s, mais aussi Ă©ducation. Apprendre Ă boire suffisamment et Ă choisir une eau de qualitĂ© est essentiel, y compris dans les pays industrialisĂ©s. Les conseils autour de lâhydratation avant une prise de sang rappellent combien lâeau influence la santĂ©, du laboratoire⊠à la toilette.
LâaccĂšs aux toilettes comme enjeu de dignitĂ© et de sĂ©curitĂ©
Au-delĂ des microbes, la JournĂ©e Mondiale des Toilettes met aussi la lumiĂšre sur la dignitĂ©. Dans de nombreuses rĂ©gions, aller aux toilettes signifie sâĂ©loigner du village, la nuit, avec peur des agressions. Pour les personnes en situation de handicap, lâabsence de sanitaires adaptĂ©s rend dĂ©pendant dâun proche, ce qui peut crĂ©er honte et isolement.
Pour les femmes et adolescentes, des toilettes séparées, propres, verrouillables, avec eau et intimité sont essentielles pour gérer les menstruations dans de bonnes conditions. Des installations bien pensées réduisent :
- đ Le risque de violences sexuelles.
- đ La honte et lâabsentĂ©isme scolaire ou professionnel.
- 𩞠Les infections liĂ©es Ă des pratiques improvisĂ©es en lâabsence dâeau ou de produits adaptĂ©s.
LâOMS et ses partenaires rappellent ainsi que la conception dâun bloc sanitaire ne doit pas ĂȘtre purement technique : il doit intĂ©grer les besoins des femmes, des enfants, des personnes ĂągĂ©es, des personnes handicapĂ©es. Câest une condition pour parler de rĂ©elle inclusion.
| Public concernĂ© đ„ | Besoin spĂ©cifique en matiĂšre de toilettes đ» | Impact sur la vie quotidienne đ± |
|---|---|---|
| Enfants en Ăąge scolaire | Toilettes propres, sĂ©parĂ©es filles/garçons, faciles dâaccĂšs | Meilleure assiduitĂ©, moins de maladies, concentration accrue |
| Femmes et adolescentes | IntimitĂ©, verrou, eau pour se laver, gestion des menstruations | Moins dâabsences, plus de sĂ©curitĂ© et dâautonomie |
| Personnes ĂągĂ©es ou handicapĂ©es | Barres dâappui, espace suffisant, sol antidĂ©rapant | PrĂ©vention des chutes, maintien de lâindĂ©pendance |
| Patients hospitalisés | Sanitaires proches, accessibles, bien désinfectés | Réduction des infections associées aux soins |
Dans cette logique de respect de la personne, il devient naturel de mettre sur le mĂȘme plan toilettes, sĂ©curitĂ©, santĂ© mentale et qualitĂ© de vie. Cela rejoint dâautres sujets sensibles, comme lâaccompagnement des personnes hypersensibles ; un article sur les solutions pour femmes hypersensibles montre Ă quel point le respect de lâintimitĂ© et la rĂ©duction du stress environnemental comptent.
Toilettes et santé publique : de la prévention des maladies aux systÚmes de soins
Dans les hĂŽpitaux, les Ehpad, les centres de santĂ©, les toilettes sont parfois considĂ©rĂ©es comme des dĂ©tails logistiques. Pourtant, lâOrganisation Mondiale de la SantĂ© les place au cĆur de la sĂ©curitĂ© sanitaire. Dans un Ă©tablissement dĂ©jĂ fragilisĂ© par la surcharge ou le manque de personnel, des sanitaires mal entretenus peuvent ĂȘtre le point de dĂ©part de contaminations en chaĂźne.
Les soignants le savent : un patient fragile qui doit parcourir un long couloir pour aller aux toilettes, ou qui hésite à y aller par dégoût ou peur de glisser, va boire moins, se retenir, ou réduire sa mobilité. Les conséquences se font sentir vite, du systÚme digestif au systÚme urinaire.
Prévention des infections dans les établissements de santé
Les recommandations internationales insistent sur plusieurs points autour des toilettes hospitaliĂšres :
- đ§œ Nettoyage pluriquotidien des sanitaires, avec des protocoles clairs pour chaque type de surface.
- 𧎠Mise à disposition permanente de savon et, si possible, de solution hydroalcoolique à proximité.
- ⿠Accessibilité des toilettes pour les fauteuils roulants et les déambulateurs.
- đ Formation du personnel dâentretien et des soignants Ă lâimportance de ces lieux dans la chaĂźne dâhygiĂšne.
Lorsquâun service prend ces Ă©lĂ©ments au sĂ©rieux, on observe une baisse des infections nosocomiales, des chutes, et une plus grande autonomie des patients. Ă lâinverse, si un sanitaire est perçu comme « sale », beaucoup prĂ©fĂšrent se retenir, ce qui augmente le risque dâinfection urinaire, de constipation ou de confusion chez la personne ĂągĂ©e.
Pour mieux comprendre ce qui se joue dans le corps, il peut ĂȘtre utile de se pencher sur le fonctionnement du systĂšme urinaire de lâhomme, ou plus largement des reins et de la vessie chez tous. Les toilettes sont le dernier maillon visible dâun travail permanent des organes pour filtrer le sang et Ă©liminer les toxines.
Toilettes, technologies et organisation des soins
La JournĂ©e Mondiale des Toilettes est aussi lâoccasion de penser lâavenir. Dans certains pays, des innovations apparaissent : capteurs de prĂ©sence, alertes en cas de chute, analyse automatique des urines pour repĂ©rer des anomalies. Ces dispositifs, parfois expĂ©rimentĂ©s en parallĂšle de robots dâaide aux soins Ă domicile, peuvent soulager le travail des soignants et amĂ©liorer la surveillance des patients fragiles.
Ces technologies ne remplacent pas lâhumain, mais offrent des outils pour :
- đ DĂ©tecter plus tĂŽt une aggravation (sang dans les urines, dĂ©shydratation, infection).
- â±ïž Gagner du temps dans des services dĂ©jĂ surchargĂ©s.
- đĄïž Renforcer la sĂ©curitĂ© des personnes Ă risque de chute.
Encore une fois, ces progrĂšs nâont de sens que sâils sâappuient sur une base solide : toilettes propres, accessibles, alimentĂ©es en eau, insĂ©rĂ©es dans un vrai projet dâassainissement et de respect de la dignitĂ©.
| Enjeu de santĂ© publique đ„ | RĂŽle des toilettes đ§± | RĂ©sultat attendu đŻ |
|---|---|---|
| RĂ©duire les infections nosocomiales | Sanitaires propres, lavage des mains facilitĂ© | Moins dâantibiotiques, sĂ©jours plus courts |
| PrĂ©venir les chutes des personnes ĂągĂ©es | Toilettes proches, barres dâappui, sols stables | Moins de fractures, maintien de lâautonomie |
| Ăviter la dĂ©shydratation | Sanitaires rassurants, accessibles, Ă©clairĂ©s | Patients qui osent boire et se lever sans peur |
| Suivre lâĂ©tat de santĂ© au quotidien | Toilettes comme lieu dâobservation (urines, transit) | RepĂ©rage plus prĂ©coce des complications |
Au final, la vision portĂ©e par lâOMS est simple : considĂ©rer les toilettes comme une piĂšce de soins Ă part entiĂšre, surtout pour les publics vulnĂ©rables. Câest une façon concrĂšte de replacer lâhumain au centre du systĂšme de santĂ©.
Agir au quotidien : sensibilisation, éducation et petits gestes autour des toilettes
Le message de la JournĂ©e Mondiale des Toilettes serait incomplet sans un volet trĂšs concret : que peut faire chacun, Ă son Ă©chelle, pour amĂ©liorer la situation ? LâOrganisation Mondiale de la SantĂ© insiste sur la sensibilisation et la pĂ©dagogie, car les changements durables commencent souvent dans les familles, les Ă©coles, les associations de quartier.
Un bon point de dĂ©part consiste Ă regarder ses propres toilettes avec un Ćil neuf : sont-elles propres, ventilĂ©es, bien Ă©clairĂ©es, approvisionnĂ©es en savon et papier ? Les enfants savent-ils sây prendre, se laver les mains correctement, demander de lâaide si besoin ?
Des habitudes simples Ă mettre en place chez soi
Quelques gestes réguliers suffisent à transformer les toilettes en alliées de la santé :
- đ§č Planifier un nettoyage rĂ©gulier des toilettes (cuve, abattant, poignĂ©e, robinet) avec des produits adaptĂ©s.
- đ§ș Ranger le minimum dâobjets autour pour faciliter lâentretien et Ă©viter la poussiĂšre ou les Ă©claboussures.
- đ° VĂ©rifier rĂ©guliĂšrement le bon fonctionnement de la chasse dâeau et lâabsence de fuites.
- đ§Ž Laisser toujours du savon accessible, et pourquoi pas une petite affiche rappelant le lavage des mains pour les enfants.
Sur le plan de la santĂ© globale, lâhydratation, lâalimentation et certains comportements jouent aussi. Des conseils sur la bonne façon de boire de lâeau au quotidien ou sur les aliments qui dĂ©rĂšglent les passages nocturnes aux toilettes peuvent aider Ă mieux comprendre les signaux du corps, et Ă faire le lien entre la vessie, lâintestin, le sommeil et le stress.
Ăducation, tabous et santĂ© : parler des toilettes autrement
Dans de nombreuses cultures, parler des toilettes, des selles ou de lâurine reste tabou. Ce silence peut retarder le diagnostic de certaines pathologies (sang dans les selles, douleurs en urinant, constipation chronique). LâOMS encourage Ă ouvrir le dialogue, avec dĂ©licatesse, en particulier auprĂšs des enfants et des adolescents.
Quelques pistes utiles :
- đ Utiliser des livres ou supports pĂ©dagogiques adaptĂ©s pour expliquer le fonctionnement du corps.
- đŁïž Rassurer les enfants : avoir envie dâaller aux toilettes Ă lâĂ©cole, au sport ou en sortie est normal.
- đ Relier ces sujets Ă dâautres comportements de santĂ©, par exemple en Ă©voquant les risques liĂ©s au vapotage sur les poumons, comme on parle du rĂŽle des toilettes pour lâintestin.
- đ€ CrĂ©er un climat bienveillant oĂč chacun peut signaler un problĂšme sans honte (douleur, saignement, difficultĂ© Ă uriner).
Ce travail dâĂ©ducation rejoint aussi la prĂ©vention de la charge mentale, notamment chez les femmes, souvent en premiĂšre ligne pour gĂ©rer lâhygiĂšne du foyer. Des ressources sur la gestion de lâhypersensibilitĂ©, comme cet Ă©clairage autour de la femme hypersensible, peuvent aider Ă mieux vivre la pression liĂ©e Ă ces sujets du quotidien.
| Action concrĂšte Ă la maison đĄ | BĂ©nĂ©fice santĂ© đ | Bonus de bien-ĂȘtre đ |
|---|---|---|
| Nettoyer les toilettes 2 à 3 fois par semaine | Moins de microbes en circulation | Sentiment de sécurité et de confort |
| Apprendre aux enfants le lavage de mains ludique | Mieux armés contre les virus saisonniers | Autonomie et fierté des plus petits |
| Parler sans tabou des selles et de lâurine | RepĂ©rage plus rapide dâĂ©ventuels signes dâalerte | Climat familial plus apaisĂ© |
| Adapter alimentation et boissons le soir | Moins de levers nocturnes, sommeil amĂ©liorĂ© | Ănergie accrue dans la journĂ©e |
Dans lâesprit de la JournĂ©e Mondiale des Toilettes, lâOMS invite chacun Ă poser au moins une petite action : vĂ©rifier lâĂ©tat des toilettes Ă la maison ou au travail, lancer une discussion en famille, ou soutenir un projet dâassainissement quelque part dans le monde. Un petit pas, mais une grande avancĂ©e sur le chemin de la santĂ© pour tous.
Pourquoi la Journée Mondiale des Toilettes est-elle liée à la santé publique ?
Cette journĂ©e met en lumiĂšre le rĂŽle central des toilettes dans la prĂ©vention des maladies. Des sanitaires propres, associĂ©s Ă un bon assainissement et Ă un accĂšs Ă lâeau potable, permettent de rĂ©duire les diarrhĂ©es infectieuses, les parasitoses, certaines infections urinaires et de nombreuses contaminations alimentaires. Pour lâOMS, investir dans les toilettes, câest investir directement dans la santĂ© publique.
Quels gestes simples adopter au quotidien pour limiter les risques dâinfection liĂ©s aux toilettes ?
Les gestes les plus utiles sont : se laver soigneusement les mains avec eau et savon aprĂšs chaque passage, nettoyer rĂ©guliĂšrement la cuvette, la chasse et les surfaces, veiller Ă la bonne ventilation, et vĂ©rifier le bon fonctionnement de la chasse dâeau. Apprendre ces rĂ©flexes aux enfants dĂšs le plus jeune Ăąge renforce la protection de toute la famille.
Comment les toilettes peuvent-elles impacter la scolarité des enfants ?
Lorsque les Ă©coles disposent de toilettes propres, sĂ©parĂ©es filles/garçons, avec eau et savon, les enfants tombent moins souvent malades et manquent moins la classe. Pour les adolescentes, des sanitaires adaptĂ©s sont essentiels pour continuer Ă venir Ă lâĂ©cole pendant les menstruations. Ă lâinverse, des toilettes sales ou inexistantes favorisent lâabsentĂ©isme et le dĂ©crochage scolaire.
Quâest-ce que lâassainissement autour des toilettes ?
Lâassainissement dĂ©signe lâensemble des dispositifs qui permettent de collecter, traiter et Ă©vacuer les excrĂ©ments humains et les eaux usĂ©es sans polluer lâenvironnement ni exposer les populations Ă des agents infectieux. Cela inclut les rĂ©seaux dâĂ©gouts, les fosses septiques, les stations dâĂ©puration ou encore certaines toilettes sĂšches, Ă condition quâelles soient bien conçues et entretenues.
Que puis-je faire concrĂštement pour soutenir lâaccĂšs aux toilettes dans le monde ?
Plusieurs actions sont possibles : soutenir des ONG spĂ©cialisĂ©es dans lâeau et lâassainissement, participer Ă des campagnes de sensibilisation, relayer les messages de la JournĂ©e Mondiale des Toilettes, ou agir localement en amĂ©liorant lâĂ©tat des sanitaires dans son Ă©cole, son entreprise ou son association. Chaque amĂ©lioration, mĂȘme modeste, contribue Ă la protection de la santĂ© de tous.
Source: www.who.int

