La Force OpĂ©rationnelle Inter-agences One Health de l’UE se rĂ©unit pour son assemblĂ©e annuelle Ă  Varsovie

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La réunion de la Force Opérationnelle Inter-agences One Health à Varsovie marque une étape importante pour la santé en Europe, bien au-delà des murs des agences européennes.

Peu de temps ? Voilà ce qu’il faut retenir :
✅ L’assemblĂ©e annuelle de Varsovie rassemble cinq agences de l’Union EuropĂ©enne autour de l’approche One Health pour mieux protĂ©ger la santĂ© humaine, animale et l’environnement 🌍
✅ La rĂ©union sert Ă  faire le point sur le cadre d’action 2024–2026 et Ă  prĂ©parer des projets communs en santĂ© publique et en sĂ©curitĂ© sanitaire đŸ€
✅ Un atelier spĂ©cifique valide une mĂ©thode pour cartographier les activitĂ©s One Health entre agences et repĂ©rer les grands thĂšmes de coopĂ©ration internationale 🔍
✅ Un projet clĂ© dĂ©marre : proposer une structure durable de collaboration inter-agences afin de rendre l’action europĂ©enne plus lisible, rĂ©active et efficace 🚀

Une assemblĂ©e annuelle Ă  Varsovie qui renforce l’approche One Health en Europe

L’assemblĂ©e annuelle de la Force OpĂ©rationnelle Inter-agences One Health rĂ©unit, Ă  Varsovie, les reprĂ©sentants de cinq agences de l’Union EuropĂ©enne : l’ECDC, l’ECHA, l’EEA, l’EFSA et l’EMA. Ils y travaillent main dans la main avec la Direction gĂ©nĂ©rale de la santĂ© et de la sĂ©curitĂ© alimentaire (DG SANTE), sous l’accueil de l’agence Frontex.

Ce rendez-vous ne ressemble pas Ă  une confĂ©rence thĂ©orique de plus. Il s’agit d’un moment de travail trĂšs concret, oĂč l’on regarde ce qui fonctionne, ce qui bloque, et comment mieux protĂ©ger les populations europĂ©ennes face aux menaces sanitaires : infections Ă©mergentes, pollution, exposition Ă  des substances chimiques, crises alimentaires, zoonoses, dĂ©rĂšglement climatique


DerriĂšre ces acronymes institutionnels se cachent des enjeux trĂšs concrets pour les patients, les soignants, et toutes les personnes qui, au quotidien, doivent faire face Ă  la maladie ou accompagner un proche. L’idĂ©e centrale de One Health est simple : la santĂ© humaine est Ă©troitement liĂ©e Ă  celle des animaux et des Ă©cosystĂšmes. On ne peut plus rĂ©flĂ©chir chacun de son cĂŽtĂ©.

Pour suivre le fil de ces enjeux, le personnage de Malik, infirmier en infectiologie dans un hĂŽpital europĂ©en, permet d’illustrer les impacts. Lorsqu’un nouveau virus zoonotique apparaĂźt, Malik voit arriver aux urgences des patients Ă©puisĂ©s, inquiets, parfois mal informĂ©s. Les recommandations qu’il applique sont directement influencĂ©es par ce qui se dĂ©cide au sein de la Force OpĂ©rationnelle et des agences europĂ©ennes.

À Varsovie, les dĂ©lĂ©gations passent au crible l’Agenda One Health europĂ©en. Elles croisent leurs donnĂ©es, comparent les retours de terrain et affinent les scĂ©narios de prĂ©paration. Cela permet de passer d’une vision purement clinique Ă  une comprĂ©hension beaucoup plus large : comportements animaux, usages de pesticides, qualitĂ© de l’air, habitudes alimentaires, mouvements de population aux frontiĂšres, etc.

Pour les publics non spécialistes, plusieurs points-clés se dégagent de cette réunion :

  • 🌐 Une vision commune : harmoniser les prioritĂ©s entre santĂ© humaine, animale et environnement.
  • đŸ§© Moins de silos : favoriser les passerelles entre experts de domaines diffĂ©rents (infectiologues, vĂ©tĂ©rinaires, Ă©cologues, toxicologues).
  • ⏱ RĂ©activitĂ© en crise : permettre des rĂ©ponses coordonnĂ©es en cas de nouvelle menace sanitaire.
  • 📊 DĂ©cisions basĂ©es sur les donnĂ©es : capitaliser sur la collecte et l’analyse de donnĂ©es partagĂ©es.
  • đŸ€ Renforcement de la coopĂ©ration internationale : aligner l’Europe avec les autres rĂ©gions du monde sur One Health.

Cette logique Ă©cho Ă  d’autres contextes, comme la fermeture de structures de soins ou la fragilitĂ© des systĂšmes de santĂ© dans certains pays. Les analyses proposĂ©es dans un article dĂ©diĂ© Ă  la fermeture de centres de santĂ© en Somalie montrent, par exemple, Ă  quel point l’absence de coordination et de moyens peut fragiliser toute une population.

Pour mieux comprendre ce que cette assemblée annuelle met en jeu, il est utile de visualiser les acteurs impliqués.

Acteur clĂ© đŸ§© RĂŽle dans l’assemblĂ©e annuelle de Varsovie 🎯 Impact pour la santĂ© publique đŸ„
ECDC (Centre europĂ©en de prĂ©vention et de contrĂŽle des maladies) Partage les donnĂ©es de surveillance des maladies infectieuses et les signaux d’alerte prĂ©coces ⚠ Aide Ă  anticiper les Ă©pidĂ©mies et Ă  coordonner les rĂ©ponses entre pays europĂ©ens
EFSA (AutoritĂ© europĂ©enne de sĂ©curitĂ© des aliments) PrĂ©sente les Ă©valuations de risques liĂ©s Ă  l’alimentation, aux zoonoses et Ă  la chaĂźne alimentaire đŸœïž ProtĂšge la population contre les contaminations via les aliments et les animaux
EMA (Agence europĂ©enne des mĂ©dicaments) Apporte son expertise sur les mĂ©dicaments humains et vĂ©tĂ©rinaires, vaccins et traitements 💉 Contribue Ă  la mise Ă  disposition rapide et sĂ©curisĂ©e des traitements en cas de crise
EEA et ECHA Fournissent des donnĂ©es sur l’environnement, les substances chimiques et leurs impacts đŸŒ± Aident Ă  relier pollution, exposition et maladies chroniques ou aiguĂ«s
DG SANTE & Frontex Coordonnent la stratĂ©gie globale et les enjeux aux frontiĂšres de l’UE 🚱 Permettent une vision intĂ©grĂ©e santé–mobilitĂ©s–sĂ©curitĂ©

En toile de fond, cette rĂ©union renforce l’idĂ©e que la santĂ© n’est jamais seulement mĂ©dicale : elle se construit collectivement, dans la durĂ©e, par une vĂ©ritable coopĂ©ration inter-agences.

Le cadre d’action 2024–2026 One Health : ce qui change concrĂštement pour la sĂ©curitĂ© sanitaire

Au cƓur de l’assemblĂ©e de Varsovie se trouve le Cross-agency Framework for Action 2024–2026, un cadre commun qui dĂ©finit la feuille de route des agences de l’Union EuropĂ©enne sur l’approche One Health. Ce document ne se contente pas d’énoncer des principes : il liste des actions, des calendriers, et prĂ©cise qui fait quoi.

Pour Malik, l’infirmier Ă©voquĂ© plus haut, ce cadre se traduit par des protocoles de prise en charge mieux harmonisĂ©s, des recommandations plus cohĂ©rentes entre mĂ©decine humaine et vĂ©tĂ©rinaire, ainsi qu’une meilleure circulation de l’information vers les Ă©quipes de soins. Quand l’hĂŽpital reçoit une alerte sur une salmonellose d’origine alimentaire, la source remonte souvent Ă  des analyses d’EFSA ou Ă  une coopĂ©ration renforcĂ©e entre autoritĂ©s sanitaires et agriculteurs.

Le cadre 2024–2026 vise notamment à :

  • 📡 AmĂ©liorer la surveillance intĂ©grĂ©e des menaces sanitaires (pathogĂšnes, contaminants chimiques, pollutions, rĂ©sistances aux antibiotiques).
  • 🧬 Renforcer la lutte contre l’antibiorĂ©sistance en coordonnant les actions en mĂ©decine humaine, animale et en agriculture.
  • 🌿 IntĂ©grer davantage l’environnement dans les dĂ©cisions liĂ©es Ă  la santĂ© publique.
  • 🎓 DĂ©velopper les compĂ©tences One Health auprĂšs des professionnels de santĂ©, vĂ©tĂ©rinaires, acteurs de terrain.
  • đŸ›Ąïž AccroĂźtre la prĂ©paration aux crises grĂące Ă  des plans d’urgence partagĂ©s et testĂ©s.

Ce cadre se nourrit d’enseignements tirĂ©s de crises rĂ©centes : la pandĂ©mie de Covid-19, mais aussi des Ă©pisodes de grippe aviaire, des vagues de chaleur meurtriĂšres, ou encore des contaminations alimentaires. Chaque Ă©vĂ©nement a montrĂ© qu’un systĂšme trop cloisonnĂ© perd du temps, des moyens
 et met des vies en danger.

Pour bien visualiser ce que cela implique, voici quelques grands types d’actions inclus dans ce cadre d’action One Health.

Type d’action One Health 🧭 Exemple concret Ă  l’échelle europĂ©enne đŸ›ïž BĂ©nĂ©fice attendu pour la population 🙂
Surveillance coordonnĂ©e Suivi combinĂ© des bactĂ©ries rĂ©sistantes chez l’humain, l’animal et dans l’environnement 🔬 Meilleure anticipation des vagues d’antibiorĂ©sistance et adaptation des traitements
Évaluations de risques intĂ©grĂ©es Analyses qui croisent toxiques chimiques, exposition alimentaire et effets sur la faune 🐟 RĂ©glementations plus protectrices sur les pesticides et autres substances
Communication coordonnĂ©e Messages de prĂ©vention cohĂ©rents sur l’usage des antibiotiques chez l’humain et l’animal 📱 Meilleure comprĂ©hension par le public, moins d’automĂ©dication dangereuse
PrĂ©paration aux crises Simulations conjointes d’épidĂ©mies d’origine animale ou alimentaire đŸ§Ș RĂ©ponses plus rapides et plus harmonisĂ©es entre pays de l’UE
Renforcement des compĂ©tences Formations pour professionnels de santĂ©, vĂ©tĂ©rinaires et acteurs de l’environnement 🎓 Prises en charge plus cohĂ©rentes, coordination accrue sur le terrain

Les ambitions affichĂ©es Ă  Varsovie rejoignent les prĂ©occupations de nombreux patients et aidants : rĂ©duire les risques de crises Ă©vitables, rendre les systĂšmes de soins plus solides, et garder l’équilibre entre prĂ©vention, qualitĂ© de vie et respect de l’environnement.

Cette logique de vision Ă  long terme Ă©vite l’écueil classique de “courir derriĂšre la crise”. PlutĂŽt que d’agir uniquement dans l’urgence, l’assemblĂ©e annuelle consolide un travail de fond, pensĂ© sur plusieurs annĂ©es. C’est aussi ce qui fait la diffĂ©rence entre un systĂšme de santĂ© rĂ©silient et un systĂšme fragile.

La prochaine Ă©tape consiste Ă  comprendre comment les agences s’assurent qu’elles ne travaillent pas en parallĂšle, mais rĂ©ellement ensemble : c’est tout l’enjeu de la cartographie des activitĂ©s One Health, abordĂ©e lors d’un atelier spĂ©cifique Ă  Varsovie.

Cartographier les actions One Health entre agences : un outil concret pour mieux coopérer

Lors de la rĂ©union de Varsovie, un atelier entier est consacrĂ© Ă  un exercice trĂšs structurant : valider une mĂ©thodologie de cartographie des activitĂ©s One Health entre agences europĂ©ennes. L’objectif est simple en apparence, mais ambitieux : savoir prĂ©cisĂ©ment qui fait quoi, oĂč, avec qui, et dans quel but.

Cette vision partagĂ©e permet d’éviter la duplication d’efforts, de repĂ©rer les “trous dans la raquette” et de dĂ©gager des thĂšmes transversaux sur lesquels investir davantage. Pour Malik et ses collĂšgues infirmiers, c’est ce qui, Ă  terme, rendra l’information plus fluide, les recommandations plus claires, et la prise en charge des patients plus cohĂ©rente d’un pays Ă  l’autre.

ConcrĂštement, la cartographie vise Ă  :

  • đŸ—ș RĂ©pertorier les projets existants dans chaque agence liĂ©s Ă  One Health.
  • 🔗 Identifier les chevauchements et les complĂ©mentaritĂ©s entre activitĂ©s.
  • 🎯 Faire Ă©merger des prioritĂ©s communes pour l’avenir (climat, zoonoses, rĂ©sistances, pollutions).
  • 📚 Capitaliser sur les bonnes pratiques dĂ©jĂ  testĂ©es quelque part en Europe.
  • đŸ€ Faciliter le montage de projets conjoints entre agences et avec les États membres.

Pour illustrer cet enjeu, imaginons une situation oĂč une mĂȘme bactĂ©rie rĂ©sistante est repĂ©rĂ©e chez l’humain, chez l’animal et dans des eaux usĂ©es. Sans cartographie commune, chaque organisme pourrait travailler isolĂ©ment, publier ses rĂ©sultats, mais manquer la vue d’ensemble. Avec une approche partagĂ©e, le signal devient clair, la rĂ©ponse coordonnĂ©e, et les mesures de prĂ©vention beaucoup plus solides.

La cartographie des activitĂ©s One Health peut se prĂ©senter Ă  la fois comme une base de donnĂ©es, un tableau de bord interactif, et un outil de pilotage stratĂ©gique. Elle est aussi trĂšs utile pour communiquer vers le grand public, les professionnels de santĂ©, les Ă©lus locaux, ou les associations, en montrant que l’action europĂ©enne est lisible et cohĂ©rente.

Objectif de la cartographie 🔍 Exemple de contenu cartographiĂ© 📊 BĂ©nĂ©fice en termes de coopĂ©ration internationale 🌍
VisibilitĂ© des projets One Health Liste des Ă©tudes en cours sur la rĂ©sistance aux antibiotiques chez l’animal 🐄 PossibilitĂ© pour d’autres pays ou organisations de se connecter Ă  ces projets
RepĂ©rage des synergies Projets simultanĂ©s sur la qualitĂ© de l’air et les maladies respiratoires đŸŒ«ïž CrĂ©ation de programmes conjoints plus ambitieux, financements partagĂ©s
Priorisation des ressources Zones gĂ©ographiques Ă  fort risque de zoonoses (Ă©levages intensifs, marchĂ©s animaux) 🐓 Meilleure allocation des moyens techniques et humains Ă  l’échelle europĂ©enne
Transparence pour le public Carte en ligne des initiatives One Health par thĂšme et par pays đŸ—‚ïž Renforcement de la confiance des citoyens dans l’action de l’UE

Pour les professionnels de santĂ©, cette dĂ©marche rappelle l’importance de toujours savoir Ă  quelles ressources s’adresser : laboratoire de rĂ©fĂ©rence, rĂ©seau de surveillance, agence compĂ©tente. À l’image des difficultĂ©s rencontrĂ©es lorsque des centres de santĂ© ferment, comme relatĂ© dans l’analyse sur la fermeture de centres de santĂ© en Somalie, l’absence de visibilitĂ© sur “qui fait quoi” fragilise la rĂ©ponse collective.

Ce travail de cartographie prépare aussi la prochaine grande étape de Varsovie : la réflexion sur les structures durables de collaboration inter-agences en One Health.

Vers une structure durable de collaboration inter-agences One Health au sein de l’Union EuropĂ©enne

L’un des temps forts de l’assemblĂ©e annuelle Ă  Varsovie est le lancement d’un chantier stratĂ©gique : Ă©laborer une proposition pour consolider les arrangements structurels de la collaboration inter-agences One Health. Autrement dit, il s’agit de passer d’une coordination surtout basĂ©e sur la bonne volontĂ© Ă  une organisation plus stable, mieux dĂ©finie.

Ce travail repose sur deux ans de fonctionnement de la Force OpĂ©rationnelle Inter-agences. Pendant ce temps, les agences ont testĂ© des modes de travail communs, dĂ©couvert leurs forces et leurs limites, et accumulĂ© des “leçons apprises” trĂšs concrĂštes. Varsovie sert de moment de bilan, mais aussi de tremplin pour la suite.

Les recommandations envisagées concernent notamment :

  • đŸ›ïž La gouvernance : clarifier qui dĂ©cide quoi, Ă  quel niveau, et avec quels mandats.
  • 📅 La frĂ©quence et le format des Ă©changes : rĂ©unions, groupes de travail thĂ©matiques, alertes rapides.
  • đŸ’» Les outils partagĂ©s : plateformes de donnĂ©es, espaces de travail collaboratifs, protocoles communs.
  • đŸ’¶ Les ressources : financement, Ă©quipes dĂ©diĂ©es, temps allouĂ© Ă  la coopĂ©ration.
  • 🌐 L’ouverture vers l’extĂ©rieur : liens avec l’OMS, la FAO, les ONG et les systĂšmes de santĂ© nationaux.

Pour les soignants, cela se traduit Ă  terme par des orientations plus stables, des repĂšres clairs, et moins d’incertitudes lors des crises. Malik, Ă  l’hĂŽpital, aura par exemple accĂšs Ă  des recommandations europĂ©ennes harmonisĂ©es sur la gestion d’un nouveau pathogĂšne, sans devoir jongler entre des consignes divergentes.

Dans un monde marquĂ© par des crises multiples – climatiques, gĂ©opolitiques, Ă©conomiques –, les systĂšmes de santĂ© ne peuvent plus se contenter d’actions ponctuelles. Il faut des structures robustes, capables d’encaisser les chocs tout en continuant Ă  protĂ©ger les plus fragiles. C’est l’un des enseignements que l’on retrouve aussi lorsque l’on observe les rĂ©percussions Ă  long terme de la fermeture de structures de soins, comme dĂ©crit dans l’analyse sur les centres de santĂ© fermĂ©s en Somalie.

ÉlĂ©ment de structure đŸ§± RĂŽle dans la coopĂ©ration One Health inter-agences đŸ€ Effet attendu pour la sĂ©curitĂ© sanitaire europĂ©enne đŸ›Ąïž
ComitĂ© de pilotage permanent Coordonne les grandes orientations stratĂ©giques entre agences ⚙ Vision claire, dĂ©cisions plus rapides en cas de crise
Groupes thĂ©matiques (climat, zoonoses, chimie
) Concentrent l’expertise sur des enjeux spĂ©cifiques 🔬 RĂ©ponses mieux adaptĂ©es Ă  chaque type de menace
Plateforme de donnĂ©es commune Rassemble les informations de surveillance, d’analyses et d’évaluations 📂 Moins de pertes d’informations, interprĂ©tation plus robuste des signaux
Plan de communication partagĂ© Assure des messages cohĂ©rents entre institutions đŸ—Łïž Renforce la confiance des citoyens, Ă©vite la confusion
MĂ©canismes de retour d’expĂ©rience Analyse ce qui a fonctionnĂ© ou non aprĂšs chaque crise 📈 AmĂ©lioration continue de la prĂ©paration et de la rĂ©ponse

La Force OpĂ©rationnelle, en Ă©laborant cette proposition structurelle, pose les bases d’un leadership europĂ©en plus ferme sur One Health. Ce leadership ne se rĂ©sume pas Ă  produire des textes : il s’incarne dans des pratiques, des outils partagĂ©s, et une capacitĂ© rĂ©elle Ă  protĂ©ger la santĂ© de toutes et tous.

Pour celles et ceux qui, au quotidien, vivent avec une maladie chronique, accompagnent un proche ou exercent des mĂ©tiers de soin, l’essentiel Ă  retenir est simple : une meilleure coordination au niveau europĂ©en, ce sont des systĂšmes de santĂ© plus solides, des crises mieux gĂ©rĂ©es, et une qualitĂ© de vie davantage prĂ©servĂ©e.

Relier One Health aux rĂ©alitĂ©s du terrain : patients, soignants et territoires au cƓur des enjeux

DerriĂšre les dĂ©bats de Varsovie, il y a des visages, des histoires, des territoires. L’approche One Health ne prend vraiment sens que lorsqu’elle rejoint la vie quotidienne : celle des patients chroniques, des aidants familiaux, des infirmiers libĂ©raux, des mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes, des vĂ©tĂ©rinaires ruraux, des agriculteurs, mais aussi des habitants des grandes villes soumises Ă  la pollution.

Dans un quartier populaire europĂ©en, une vague de chaleur prolongĂ©e augmente les dĂ©compensations chez les personnes ĂągĂ©es, les hospitalisations pour dĂ©shydratation ou insuffisance cardiaque, et pĂšse sur les services d’urgence. Ce phĂ©nomĂšne est directement liĂ© au changement climatique, donc Ă  l’environnement. LĂ  encore, une politique de santĂ© publique qui tient compte de l’air, de l’urbanisme, de l’accĂšs Ă  des espaces frais est typiquement une dĂ©marche One Health.

Pour mettre ces enjeux à hauteur humaine, plusieurs axes concrets se dégagent :

  • đŸŒĄïž Adapter la ville Ă  la santĂ© : vĂ©gĂ©talisation, Ăźlots de fraĂźcheur, rĂ©duction des polluants atmosphĂ©riques.
  • đŸ„ Renforcer les structures de soins de proximitĂ© : maisons de santĂ©, Ă©quipes mobiles, infirmiers communautaires.
  • đŸŸ Mieux encadrer la relation humain–animal : vaccination animale, suivi vĂ©tĂ©rinaire, prĂ©vention des zoonoses.
  • đŸ„• Agir sur l’alimentation : circuits courts, qualitĂ© nutritionnelle, sĂ©curitĂ© de la chaĂźne alimentaire.
  • 📱 Soutenir l’éducation Ă  la santĂ© : informer clairement sans alarmer, accompagner plutĂŽt que culpabiliser.

Les articles de fond qui s’intĂ©ressent aux consĂ©quences concrĂštes de l’effondrement d’un systĂšme de santĂ©, comme celui sur la Somalie et la fermeture de centres de santĂ©, rappellent une Ă©vidence : quand l’infrastructure de soins s’effrite, c’est tout le tissu social qui est touchĂ©. L’approche One Health, elle, cherche Ă  Ă©viter ces ruptures en articulant les niveaux local, national et europĂ©en.

À Varsovie, les discussions portent aussi sur la maniùre d’impliquer davantage les acteurs de terrain. Par exemple, encourager :

Acteurs de terrain đŸ‘„ Contribution possible Ă  One Health đŸ©ș Effet positif pour la communautĂ© đŸŒ±
Infirmiers et infirmiĂšres (libĂ©raux, hospitaliers
) Surveillance clinique, Ă©ducation thĂ©rapeutique, repĂ©rage prĂ©coce de signaux inhabituels 👀 Patients mieux informĂ©s, dĂ©tection plus rapide des situations Ă  risque
MĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes et pĂ©diatres Conseil sur les antibiotiques, vaccination, risques environnementaux đŸ§Ÿ Moins d’antibiorĂ©sistance, meilleure prĂ©vention au long cours
VĂ©tĂ©rinaires et Ă©leveurs Usage raisonnĂ© des antimicrobiens, biosĂ©curitĂ©, signalement des maladies animales 🐄 RĂ©duction des zoonoses et des rĂ©sistances venant du monde animal
CollectivitĂ©s locales Politique d’urbanisme, qualitĂ© de l’air, gestion de l’eau et des dĂ©chets đŸ™ïž Environnements plus sains, diminution de certaines maladies chroniques
Associations et citoyens Veille citoyenne, relais des messages de prĂ©vention, soutien aux plus vulnĂ©rables đŸ€— SolidaritĂ© renforcĂ©e, meilleure adhĂ©sion aux mesures de santĂ©

En rĂ©unissant ces niveaux – institutions europĂ©ennes, États, territoires et professionnels de terrain – l’assemblĂ©e annuelle de Varsovie montre que la sĂ©curitĂ© sanitaire ne se joue pas uniquement Ă  Bruxelles ou dans les grandes rĂ©unions internationales. Elle se construit aussi dans les quartiers, les campagnes, les cabinets, les services d’urgences, les cabinets vĂ©tĂ©rinaires.

Une phrase Ă  garder en tĂȘte : plus les liens entre santĂ© humaine, animale et environnement sont reconnus et travaillĂ©s ensemble, plus les systĂšmes de soins restent debout quand les crises frappent.

Qu’est-ce que la Force OpĂ©rationnelle Inter-agences One Health de l’UE ?

Il s’agit d’un groupe de travail qui rassemble cinq agences europĂ©ennes (ECDC, ECHA, EEA, EFSA, EMA) et la Commission europĂ©enne pour coordonner l’approche One Health. Son rĂŽle est d’aligner les actions en santĂ© humaine, animale et environnementale, afin de mieux protĂ©ger la population et d’amĂ©liorer la sĂ©curitĂ© sanitaire en Europe.

Pourquoi la réunion de Varsovie est-elle importante pour la santé publique ?

L’assemblĂ©e annuelle Ă  Varsovie permet de faire le point sur les progrĂšs du cadre d’action 2024–2026, de valider des outils concrets comme la cartographie des activitĂ©s One Health, et de lancer un projet de structure durable de collaboration inter-agences. Tout cela contribue Ă  rendre les rĂ©ponses aux crises sanitaires plus rapides, mieux coordonnĂ©es et plus efficaces.

En quoi One Health concerne-t-il le quotidien des patients et des soignants ?

One Health relie la santĂ© des humains Ă  celle des animaux et Ă  l’état de l’environnement. Cela influence directement la façon dont sont gĂ©rĂ©es les Ă©pidĂ©mies, la qualitĂ© des aliments, la lutte contre l’antibiorĂ©sistance ou encore l’impact de la pollution sur les maladies chroniques. Les dĂ©cisions prises au niveau europĂ©en se traduisent ensuite en protocoles, recommandations et organisations concrĂštes dans les hĂŽpitaux, cabinets et structures de soins.

Quelle différence entre One Health et la santé publique classique ?

La santĂ© publique classique se concentre surtout sur l’humain. L’approche One Health, elle, intĂšgre de façon systĂ©matique les animaux, les Ă©cosystĂšmes, le climat, les substances chimiques, et les mouvements de population. Elle favorise les collaborations inter-agences, les projets multi-disciplines et les dĂ©cisions basĂ©es sur une vision globale des risques et des dĂ©terminants de santĂ©.

Comment les citoyens peuvent-ils soutenir cette approche One Health ?

Chacun peut agir Ă  son niveau : respecter les prescriptions d’antibiotiques, soutenir les politiques locales en faveur de l’environnement, privilĂ©gier une alimentation de qualitĂ©, veiller aux conditions de vie des animaux domestiques ou d’élevage, et s’informer auprĂšs de sources fiables. Ces gestes quotidiens renforcent les efforts menĂ©s au niveau europĂ©en pour une santĂ© plus durable et plus rĂ©siliente.

Source: www.ecdc.europa.eu

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