Partir en Thaïlande pour un stage de boxe thaï, c’est chercher un apprentissage juste, intense et humain, là où le Muay Thai est né. L’objectif: revenir avec des bases solides, des gestes précis et un corps qui sait écouter ses limites autant que ses envies.
Peu de temps ? Voilà ce qu’il faut retenir : 🕒 |
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✅ Choisir un camp adapté à votre niveau (ex.: Tiger Muay Thai, Sinbi Muay Thai, Fairtex) pour un encadrement sûr et progressif. |
✅ Bâtir une routine réaliste (course légère, shadowboxing, paos, clinch) et intégrer des jours de repos 🧘. |
✅ Se préparer à la chaleur 🌡️: hydratation, électrolytes, étirements, sieste courte; surveiller les signaux d’alerte. |
✅ Respecter les codes locaux (wai, propreté du ring, ram muay) et s’ouvrir à la culture 🇹🇭 pour apprendre plus vite. |
✅ Équipements adaptés 🥊: gants certifiés (ex.: Yokkao, Fairtex), protège-tibias, bandes; éviter le matériel bas de gamme. |
✅ Visa Muay Thai 🛂 pour un séjour prolongé si besoin, et assurance santé valable en Thaïlande. |
Stage boxe thai thailande: choisir le bon camp sans se tromper
Le camp détermine 80% de l’expérience. Un bon choix combine pédagogie claire, rythme d’entraînement adapté et ambiance simple où l’on se sent accueilli. En 2025, les camps se sont professionnalisés, avec des formules transparentes, des instructeurs anglophones et des options logement.
Le premier filtre: votre niveau. Un débutant progressa vite dans un camp patient, avec beaucoup de travail aux paos et d’explications de base. Un niveau intermédiaire cherchera davantage de clinch, de sparring contrôlé et des rappels techniques précis. Les confirmés privilégieront un collectif de partenaires exigeants et une planification finement dosée.
Les destinations ont chacune un caractère. Tiger Muay Thai (Phuket) offre une structure gigantesque, des cours par niveaux et une logistique huilée. Sinbi Muay Thai (Phuket) plaît pour sa dimension technique et une ambiance plus familiale. Fairtex (Pattaya) apporte l’héritage d’une marque historique et des entraînements très cadrés. À Bangkok, Sitsongpeenong, Attachai Muay Thai Gym, Elite Fight Club Bangkok et Bangkok Fight Lab permettent de rester au cœur de la capitale, avec un accès aux galas locaux et une énergie urbaine stimulante. Sur une île, Emerald Gym Koh Samui mêle tropiques, rythme serein et sessions efficaces.
La présence d’instructeurs anglophones facilite l’apprentissage. Il devient plus simple de poser des questions, d’obtenir des corrections ciblées et de comprendre les consignes en situation de fatigue. Cela dit, l’excellence n’a pas d’accent: certains entraîneurs peu anglophones démontrent impeccablement; l’important est que la communication passe. Demandez si les cours par niveaux existent, si le sparring est optionnel et s’il est encadré.
Autre point: le cadre de vie. Ville ou nature? Les camps urbains (Bangkok, Chiang Mai) permettent de multiplier les expériences (stades, temples, marchés), tandis que les zones rurales ou de bord de mer (Phuket, Krabi, Koh Samui) réduisent les distractions pour une immersion plus monastique. La chaleur y est parfois plus lourde, mais la récupération au calme est un atout.
Évaluez la logistique: logement sur place ou à proximité, qualité du ring, propreté, disponibilité des sacs et paos, douche, ventilateurs, zone d’étirements. L’hygiène est non négociable. Un camp qui nettoie le ring, lave les protections et ventile la salle limite les risques cutanés et respiratoires.
Enfin, la manière dont le staff s’adresse aux pratiquants dit tout. Un accueil simple, des sourires et des explications concrètes sont souvent le meilleur indicateur. Objectif: se sentir soutenu, pas jugé.
- 🥊 Adaptez le choix à votre niveau (débutant, intermédiaire, confirmé).
- 🗣️ Vérifiez l’anglais des coachs et la clarté des consignes.
- 🌴 Cadre: ville (stimulation) vs nature (immersion calme).
- 🧼 Hygiène et ventilation de la salle.
- 📅 Programme: paos, clinch, technique, sparring encadré.
- 🏠 Logement proche pour économiser votre énergie.
Décider en connaissance de cause, c’est poser la première brique d’un stage réussi.

Préparation physique et mentale: prêts pour deux entraînements par jour
La répétition sur plusieurs jours fait la différence. Avant de partir, une montée en charge progressive protège des blessures et permet de profiter des sessions sans se crisper. Un corps préparé récupère mieux; un esprit entraîné supporte les pics d’effort sans se décourager.
Commencez par les bases cardio. Trois blocs hebdomadaires suffisent au départ: footing 30-45 minutes à intensité facile, fractionné court (10 x 1’/1’), et une sortie plus longue modérée. Ajoutez 2 séances de renforcement (squats, fentes, pompes, gainage) pour ancrer un tronc solide et des appuis stables. Les épaules gagnent à être conditionnées (tractions assistées, planches latérales, rotateurs externes) afin de supporter le volume sur sacs et paos.
La mobilité ouvre la porte aux kicks. Cinq à dix minutes quotidiennes sur les hanches, les ischios et les chevilles changent tout. Des exercices simples – pigeon stretch, fentes profondes, bascules cheville-mur – rendent les low kicks plus fluides et limitent les douleurs post-entraînement.
Le shadowboxing structure le geste. Deux fois par semaine, 4 rounds de 3 minutes suffisent: 1 round pour la garde et le footwork, 1 round pour les enchaînements jab-cross, 1 round pour les low et middle kicks, 1 round pour la défense (garde haute, esquives, checks). Filmer un round et noter trois corrections concrètes permet un déclic très rapide.
La chaleur thaïlandaise impose une hydratation organisée. Visez 0,5 L 2 heures avant la session, quelques gorgées toutes les 10 minutes, puis 1 L dans l’heure qui suit, avec électrolytes. En parallèle, prévoyez du sel, du magnésium et un snack digeste (banane, yaourt, boule d’énergie) 45 minutes avant l’entraînement.
Le mental se prépare aussi. Des objectifs simples et mesurables (par exemple: 200 teeps bien placés en une semaine, tenir 5 rounds de paos sans baisser les coudes, 3 sessions de clinch de 10 minutes sans crisper la nuque) canalisent les efforts. La visualisation (2-3 minutes en respiration calme) améliore la concentration sur le ring.
Au plan médical, un check-up rapide rassure, surtout en cas d’antécédents. Une assurance santé couvrant les sports de combat est indispensable. Les vaccins usuels à jour et une trousse sobre (désinfectant, pansements hydrocolloïdes, bandes, crème anti-frottements) évitent les pépins inutiles.
- 🏃 Cardio structuré: endurance + fractionné léger.
- 💪 Renfo du tronc et des épaules.
- 🦵 Mobilité hanches/chevilles 10 minutes/jour.
- 🥤 Hydratation + électrolytes planifiés.
- 🧠 Objectifs concrets + visualisation brève.
- 🩺 Assurance adaptée et trousse minimaliste.
Venir préparé transforme l’intensité en progression, pas en survie.
Visionner une routine type aide à se projeter et à ajuster son propre plan d’entraînement avant le départ.
Routine sur place: organiser vos journées pour progresser vite et bien
En Thaïlande, une routine simple et répétée fait gagner du temps. Le format classique: deux entraînements par jour, 8h-10h et 15h-17h, avec un dimanche souvent off. L’important n’est pas d’en faire trop, mais d’en faire juste. Un planning clair, c’est moins d’hésitations dans la chaleur.
Matin. Débuter par un jogging léger (15-20 minutes) réveille les appuis. Enchaîner avec un échauffement articulaire: cercles de hanches, épaules, poignets, chevilles. Puis 2 à 3 rounds de shadowboxing techniquement propre. Ensuite, un bloc technique: paos (3-5 rounds), drills sur sacs (3-6 rounds), et fin par 5-10 minutes de clinch à intensité modérée. Terminer avec étirements, respiration et hydratation.
Après-midi. Retour à la technique, mais avec un angle différent: timing, distance, feintes. Le sparring, lorsqu’il est proposé, reste contrôlé et facultatif. L’idée n’est pas de prouver, mais d’apprendre. Deux à trois assauts calmes, avec un partenaire de niveau compatible, suffisent pour intégrer les corrections du jour.
Exemple d’objectifs sur une semaine: jour 1, focus garde et footwork; jour 2, jab-cross et garde fermée; jour 3, low kick et checks; jour 4, middle kick et blocages; jour 5, teep et gestion de la distance; jour 6, clinch et sorties du coin; jour 7, repos actif et révisions.
Le matériel doit suivre: gants 12-16 oz, protège-tibias, coquille, protège-dents, bandes, short respirant. Des marques locales comme Yokkao et Fairtex proposent un rapport qualité-prix intéressant sur place. Un t-shirt technique sec et des chaussettes de rechange entre les sessions limitent les irritations.
La récupération est la clé cachée. Douche tiède, repas salé-léger dans l’heure, sieste courte (15-20 minutes), hydratation continue, et un rituel de mobilité en soirée (10-12 minutes). Une crème anti-frottement sur les zones sensibles et des bandes propres chaque jour évitent les désagréments. Le samedi, un massage thaï doux peut aider, à condition de spécifier aux praticiens de rester léger sur les zones douloureuses.
- ⏱️ Deux sessions/jour bien balisées.
- 🥊 Technique > intensité au début.
- 🧴 Hygiène du matériel et de la peau.
- 🧘 Récupération ritualisée (sieste courte, mobilité).
- 🧊 Glace locale en packs si besoin pour les tibias.
- 🤝 Sparring pédagogique, pas d’ego.
Une journée bien rythmée se transforme en progression visible au bout de quelques sessions.
Un rappel visuel sur le clinch permet de gagner du temps le jour J et d’ancrer de bonnes habitudes.
Immersion culturelle: codes du Muay Thai, respect et petits mots qui changent tout
Le Muay Thai n’est pas qu’un enchaînement de coups. C’est un art vivant, construit sur le respect, la patience et le sens du rituel. Comprendre quelques codes rend l’expérience plus riche et crée une vraie connexion avec les entraîneurs.
Le wai, salut traditionnel thaïlandais, témoigne du respect envers les coachs. Le ram muay, danse rituelle avant combat, fait partie de la culture du ring: même sans combattre, reconnaître son importance montre une attitude humble. Les objets sacrés (mongkhon, prajioud) sont respectés; ne pas les toucher sans y être invité.
Sur le ring, entrer par les cordes avec attention, éviter de passer au-dessus des cordes là où ce n’est pas la coutume, et garder le ring propre sont des gestes simples. Les pieds ne pointent pas vers les têtes; poser les équipements au bon endroit montre aussi votre sens des règles locales.
Quelques mots utiles: “Sawasdee khrap/kha” (bonjour), “Khop khun khrap/kha” (merci), “Chai” (oui), “Mai chai” (non), “Bao bao” (doucement), “Narok” (en enfer, plaisanterie de coachs pour dire très dur). Même approximatifs, ces mots créent un lien immédiat.
Participer à une soirée de combats locaux, visiter un stade à Bangkok, ou passer au marché du coin pour manger une soupe de nouilles avant l’entraînement, aide à se fondre dans le rythme thaï. Cette immersion culturelle soutient l’apprentissage: détendu, le corps retient mieux.
- 🙏 Wai aux coachs, salut propre et simple.
- 🧹 Propreté du ring, chaussures interdites.
- 🗣️ Petits mots en thaï pour fluidifier les échanges.
- 🎶 Respect de la musique sarama durant les combats.
- 🍜 Rythme local (marchés, repas sobres, lever tôt).
- 📸 Photos discrètes, demander avant, pas pendant.
Une attitude respectueuse ouvre plus de portes que n’importe quel coup de coude bien placé.
Observer les gestes traditionnels aide à se caler au tempo des salles thaïlandaises et à éviter les maladresses.
Logistique, budget et équipements: aller à l’essentiel sans se surcharger
Une logistique simple permet d’économiser l’énergie pour l’entraînement. Le trio gagnant: documents en règle, budget clair, équipement fiable. Mieux vaut partir léger, compléter sur place, et garder une marge pour les imprévus (soins, déplacement, extra repas).
Côté documents, passeport valide, assurance santé internationale, et, si le séjour se prolonge, se renseigner sur le visa Muay Thai (souvent géré via des écoles pour un visa d’éducation). Conserver des copies numériques des documents et l’adresse/numéro du camp. Pour les paiements, mélanger carte et espèces (bath) et utiliser un coffre pour les documents sensibles.
Le budget varie selon le lieu et le standing. Les camps urbains (ex.: Elite Fight Club Bangkok, Bangkok Fight Lab, Sitsongpeenong) offrent plus de choix de restauration et d’hébergements, parfois meilleur marché, tandis que certains camps côtiers (Sinbi Muay Thai, Tiger Muay Thai, Emerald Gym Koh Samui) incluent des formules logement. Compter les transports internes (moto-taxi, GRAB), l’eau, les snacks, les massages et l’achat de matériel local.
Pour l’équipement, il est souvent judicieux d’acheter sur place. La qualité des gants Fairtex ou Yokkao est excellente, avec des tailles et modèles essayables au magasin. Les protège-tibias, les bandes et un short respirant sont indispensables. Un sac de sport aéré, un savon antiseptique doux, des pansements, du tape et une crème anti-frottements complètent le kit.
Poste 💸 | Ville (Bangkok) 🏙️ | Côte/Îles 🌴 | Astuce pratique 💡 |
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Stage | €€ (plus d’options) | €€€ (formules logement) | Comparer programme + encadrement ✔️ |
Hébergement | € à €€ (hostels/apparts) | €€ (bungalows/hôtels) | Prendre proche du camp 🚶 |
Matériel | €€ (boutiques Yokkao) | €€ (magasins Fairtex) | Essayer les gants avant 🥊 |
Transports | € (moto-taxi, métro) | €€ (scooter, taxi) | Casque, conduite prudente 🛵 |
Extras | € (street food) | €€ (restaurants plage) | Snacks salés + eau 💧 |
- 🧾 Assurance couvrant sports de contact.
- 🥊 Matériel fiable (gants, protège-tibias, bandes).
- 🧴 Soins: savon antiseptique, tape, pansements.
- 🍚 Repas simples post-entrainement (riz, poulet, légumes).
- 🚰 Hydratation continue, électrolytes.
- 📍 Hébergement proche du camp pour économiser vos jambes.
Une logistique apaisée laisse toute la place au travail et au plaisir d’apprendre.

Progresser sans se blesser: technique, chaleur et récupération intelligente
La progression durable repose sur la qualité des gestes et le respect du corps. La chaleur peut surprendre; les tibias et les épaules, eux, réclament de la méthode. Le mot d’ordre: régularité, pas brutalité.
Commencer par les fondamentaux et les répéter: jab, cross, low kick, teep, garde haute, checks, sorties d’angle. Chercher la relâche plutôt que la force brute. Sur paos, demander des séries courtes, avec retour technique du coach, pour inscrire le bon mouvement. Sur sacs, alterner puissance et précision (ex.: 1 round placement, 1 round vitesse, 1 round puissance contrôlée).
En clinch, privilégier la posture: tête haute, coudes serrés, contrôle des biceps, pas de crispation dans la nuque. Au moindre vertige dû à la chaleur, s’arrêter, respirer, boire. La déshydratation surgit vite; mieux vaut un break de deux minutes qu’une blessure inutile.
La prévention des bobos est simple: échauffement progressif, mobilité hanches/épaules, 2-3 minutes de corde à sauter, et checks légers au début de session. Après l’entraînement: douche tiède, étirements doux, bottes de compression si disponibles, et sommeil avant minuit. Le cuir chevelu et la peau apprécient un savon doux post-ring.
Accepter de réduire la voilure certains jours n’est pas un échec. Les signes d’alerte: maux de tête pulsatiles, nausées, frissons, pulsations élevées au repos. Dans ces cas, opter pour un repos actif (marche, mobilité, bain tiède) et une alimentation salée. Repartir ensuite progressivement.
- 🧱 Fondamentaux répétés sans chercher la KO-power.
- 🌡️ Hydratation planifiée, pauses si vertiges.
- 🦵 Checks légers et tibias glacés si sensibles.
- 🧘 Étirements doux et sommeil régulier.
- 🩹 Stop si douleur vive, consulter si persistant.
- 🤝 Sparring éducatif, masque buccal, ego au vestiaire.
La sécurité n’est pas un frein: c’est le chemin le plus court vers une vraie progression.
Exemples de camps et profils: où aller selon vos objectifs
Les camps ne se ressemblent pas, et c’est une chance. Mieux vaut aligner l’endroit avec votre objectif du moment: technique, remise en forme, préparation combat, ou découverte culturelle intensive.
Pour les profils “structure et volume”, Tiger Muay Thai offre une diversité d’horaires, des classes par niveaux et un confort logistique. Les profils “technique soignée” apprécient Sinbi Muay Thai (Phuket) et Attachai Muay Thai Gym (Bangkok) pour la précision des corrections. Celles et ceux qui veulent l’aura d’une marque forte trouvent chez Fairtex (Pattaya) des séances très codifiées. À Bangkok, Elite Fight Club Bangkok et Bangkok Fight Lab conviennent aux amateurs d’un mix muay/MMA et à ceux qui aiment l’énergie citadine. En îles, Emerald Gym Koh Samui marie calme et sérieux.
Un profil débutant gagnera à éviter les camps où le sparring est systématique. Chercher “drills techniques”, “padwork progressif”, “sparring optionnel”. Un profil intermédiaire cherchera 2-3 sessions de clinch par semaine et un sparring encadré avec gants 16 oz. Un profil avancé aimera des partenaires solides, des rounds longs, des conseils sur le game plan et l’accès à des galas.
L’environnement compte. La ville motive par ses stimulations: stades, combats, magasins d’équipement (Yokkao store à Bangkok par exemple). La côte apaise et simplifie: lever tôt, entraînement, repas sobre, sieste, re-entraînement, coucher tôt.
- 🥇 Technique fine: Sinbi, Attachai.
- 🏋️ Volume & logistique: Tiger Muay Thai.
- 🏛️ Héritage: Fairtex.
- 🏙️ Urbain dynamique: Elite Fight Club Bangkok, Bangkok Fight Lab, Sitsongpeenong.
- 🏝️ Immersion calme: Emerald Gym Koh Samui.
- 🛂 Séjours longs: se renseigner sur le visa Muay Thai via les écoles.
Connaître son profil évite les désillusions et accélère la progression.
Méthode express pour apprendre mieux: micro-objectifs et feedback utile
La qualité d’apprentissage dépend de la clarté des objectifs et du feedback. Le piège classique: tout vouloir travailler en même temps. La méthode simple: 1 geste prioritaire par session, 3 critères à contrôler, 1 vidéo de 30 secondes pour valider. C’est concret et ça marche.
Choisir un thème par entraînement: par exemple, le teep. Critères: hanche engagée, retour du pied rapide, garde qui ne tombe pas. Faire 50 teeps en 5 séries de 10, avec pause 30 secondes, puis 2 rounds de padwork centrés sur ce thème. Finir par 2 minutes de shadowboxing intégrant le teep dans des sorties d’angle.
Le feedback doit rester actionnable. Un bon coach dira “monte la garde quand tu respires” plutôt que “garde basse”. Si la communication en anglais vous stresse, préparer 10 phrases utiles sur le téléphone: “Can you watch my low kick?”, “Should I pivot more?”, “How’s my guard?”. Les camps comme Sitsongpeenong, Attachai Muay Thai Gym ou Muay Thai Academy sont habitués à ce type d’échanges rapides.
Un carnet ou une app pour noter 3 points à retenir après chaque session garde le fil. Exemple: “garde plus compacte”, “poids sur l’avant pour le teep”, “respirer en crochet”. Ce rituel prend 2 minutes. Au bout d’une semaine, la différence est visible.
- 🎯 1 thème par séance, 3 critères.
- 📹 Vidéo 30 s pour vérifier.
- 🗣️ Feedback concret en anglais simple.
- 📝 Notes post-séance (3 points clés).
- 🔁 Répétition intelligente, pas robotique.
- 🤲 Demander une démonstration avant d’essayer fort.
Apprendre vite, c’est surtout apprendre clair et simple.
Nutrition, sommeil et chaleur: les bons réflexes qui font la différence
Le climat tropical change les besoins. La faim baisse parfois, la soif monte, et la fatigue surprend en début de séjour. Revenir aux fondamentaux aide: saler un peu plus, manger simple, boire souvent, dormir tôt.
Avant la session: snack digeste (banane + yaourt, ou riz + œuf) 45 minutes avant. Pendant: petites gorgées toutes les 10 minutes, si possible avec électrolytes. Après: 20-30 g de protéines, des glucides simples, du sel. Le soir: repas complet, légumes, fruit, eau.
La chaleur impose des siestes courtes. Quinze à vingt minutes suffisent; éviter les siestes longues qui cassent la nuit. Une chambre aérée, des vêtements secs, et une douche tiède aident à faire tomber la température corporelle. Un brumisateur au réfrigérateur fait des miracles.
Le sommeil reste la meilleure récupération. Éteindre les écrans une heure avant, respirer 5 minutes, étirer doucement les hanches et les épaules. Si le bruit gêne: bouchons d’oreilles ou application de bruit blanc. Objectif: se réveiller avec l’envie, pas l’appréhension.
- 🥤 Hydratation fractionnée + électrolytes.
- 🍚 Repas sobres à IG modéré.
- 🧂 Sel un peu augmenté en climat chaud.
- 🛌 Sommeil régulier, siestes courtes.
- 🧴 Crème anti-frottements et savon doux.
- 🌬️ Ventilation et vêtements secs entre sessions.
Ces gestes simples transforment l’intensité en plaisir durable d’apprendre.
Un mot pour celles et ceux qui rentrent: garder les acquis et la motivation
Le vrai défi commence souvent au retour. Sans la chaleur, sans le groupe et sans les coachs, la routine peut se relâcher. Pourtant, préserver 2 à 3 entraînements hebdomadaires suffit pour stabiliser les acquis et continuer à progresser.
Conserver le shadowboxing (10 minutes), 3 rounds sur sac ou paos (si possible), et un bloc mobilité (8-10 minutes). Travailler un thème par semaine, filmer un short clip, demander un feedback à un coach local. Les salles françaises ont beaucoup évolué; dans le sillage des contenus professionnels et des échanges internationaux, les corrections sont fines et bienveillantes.
Entretenir le lien avec la communauté aide à rester motivé. Des camps comme Yokkao, Fairtex ou des clubs connectés à Bangkok partagent des contenus utiles. Garder un œil sur les galas, suivre deux ou trois entraîneurs thaïlandais sur les réseaux et planifier un prochain séjour quand c’est réaliste, sans pression.
- 📆 2-3 séances par semaine pour ancrer.
- 🎯 1 thème hebdomadaire.
- 📹 Vidéo courte + feedback.
- 🤝 Communauté et contenus pros.
- 🧘 Récup et mobilité pour durer.
- ✈️ Prochain objectif réaliste, pas urgent.
Le conseil à garder en tête: ce qui fait progresser, ce sont des gestes justes répétés dans la durée; le reste suit naturellement.
Action simple aujourd’hui: réserver 30 minutes et écrire vos objectifs concrets (3 items), puis contacter un camp thaï de votre choix pour vérifier les dates et le programme. Un pas après l’autre, calmement, et tout devient plus facile.
Ressource utile à garder sous le coude: sélectionner un camp avec instructeurs anglophones, clarifier le programme par niveaux, valider l’hygiène et la proximité du logement. Les mots-clés pour vos recherches: Tiger Muay Thai, Sinbi Muay Thai, Fairtex, Sitsongpeenong, Attachai Muay Thai Gym, Elite Fight Club Bangkok, Bangkok Fight Lab, Emerald Gym Koh Samui, Muay Thai Academy.
Un regard extérieur et des retours terrain inspirent des ajustements simples qui changent tout sur le ring.
Questions fréquentes utiles
Quelle durée idéale pour un premier stage en Thaïlande ?
Deux à quatre semaines permettent d’installer une routine, de corriger les bases et de progresser sans s’épuiser. Au-delà, envisager un visa Muay Thai via une école agréée.
Faut-il un niveau d’anglais élevé ?
Non. Un anglais basique suffit. Préparer 10 phrases utiles sur le téléphone et privilégier les camps où les coachs démontrent beaucoup.
Quels équipements emporter absolument ?
Gants 12-16 oz, protège-tibias, bandes, protège-dents, short respirant. Acheter sur place des gants Yokkao ou Fairtex permet d’essayer et d’ajuster la taille.
Le sparring est-il obligatoire ?
Jamais. Le sparring doit être encadré, adapté au niveau, et reste optionnel. Le progrès se fait surtout aux paos, aux sacs et sur les drills techniques.
Comment éviter les coups de chaud ?
Hydratation fractionnée, électrolytes, siestes courtes, douches tièdes, vêtements secs. S’arrêter au moindre vertige, se poser à l’ombre, et reprendre doucement.