Le lancement de la Stratégie Française de Recherche One Health marque un virage concret: rapprocher la santé humaine, animale et environnementale pour prévenir les crises sanitaires et mieux protéger les populations.
Voici lâessentiel pour comprendre ce changement et lâadapter Ă la rĂ©alitĂ© du terrain, en ville comme dans nos Outremers.
Peu de temps ? VoilĂ ce quâil faut retenir :
| Résumé ⥠|
|---|
| â Une stratĂ©gie opĂ©rationnelle qui associe mĂ©decins, vĂ©tĂ©rinaires, Ă©cologues et citoyens đ€ |
| â PrioritĂ©s 2025 : antibiorĂ©sistance, surveillance intĂ©grĂ©e des donnĂ©es, risques vectoriels (moustiques) đŠ |
| â Outils concrets : FAIRisation des donnĂ©es, formations dĂ©diĂ©es, rĂ©seaux locaux mobilisĂ©s đïž |
| â Erreur Ă Ă©viter : rester en silos; la prĂ©vention efficace exige des passerelles entre disciplines đ« |
| â Bonus : des ressources fiables pour agir dĂšs aujourdâhui (ANSES, INRAE, CNRS, INSERM, Institut One Health) đ |
Stratégie Française de Recherche One Health : pourquoi maintenant et pour qui ?
La France officialise une dĂ©marche intĂ©grĂ©e pour rĂ©pondre aux dĂ©fis sanitaires modernes, oĂč 60 % des maladies infectieuses sont dâorigine animale et 75 % des Ă©mergentes sont des zoonoses. Cette stratĂ©gie sâappuie sur une coopĂ©ration Ă©troite entre lâANSES, le CNRS, lâINRAE, lâINSERM, SantĂ© publique France, lâIRD, lâInstitut Pasteur, et de grandes universitĂ©s comme la Sorbonne UniversitĂ© et lâUniversitĂ© de Paris. Elle vise des rĂ©sultats utiles au lit du patient, dans les fermes, et sur nos littoraux.
Le concept One Health, dĂ©jĂ portĂ© par la quadripartite internationale OMS-OIE-FAO-PNUE, prend une dimension rĂ©solument opĂ©rationnelle en France. Le cap : dĂ©tecter plus tĂŽt, prĂ©venir mieux, rĂ©pondre plus vite. Pour un aperçu clair de lâapproche, le dossier de lâANSES sur One Health rĂ©sume bien lâesprit: dĂ©cloisonner pour agir avec efficacitĂ©.
Au plan scientifique, lâannonce dâune prospective coordonnĂ©e par les agences de programmes confiĂ©es au CNRS sur la stratĂ©gie de recherche One Health tĂ©moigne dâune ambition: Ă©viter les redondances, couvrir les angles morts et produire des livrables utiles aux soignants et aux dĂ©cideurs. Lâinitiative internationale PREZODE, soutenue dĂšs 2021, illustre ce mouvement dâanticipation des risques zoonotiques; lâAgence française de dĂ©veloppement insiste dâailleurs sur la prĂ©vention et la dĂ©tection prĂ©coce.
Des bénéfices concrets pour les patients, les soignants et les territoires
Sur le terrain, un dispositif One Health, câest un mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste qui signale un cluster respiratoire au rĂ©seau local, un vĂ©tĂ©rinaire qui remonte une hausse de syndromes chez les ruminants, un entomologiste qui suit lâexpansion du moustique-tigre, et un Ă©pidĂ©miologiste qui rassemble ces signaux dans un modĂšle de circulation virale. Ă Marseille, cette coordination peut se traduire par une meilleure prĂ©paration des maisons de santĂ©, des laboratoires et des services municipaux.
- đ Pour les particuliers: mieux comprendre les gestes de prĂ©vention (eau, moustiques, animaux de compagnie).
- đ§Ș Pour les soignants: accĂšs Ă des protocoles actualisĂ©s, appuyĂ©s par lâINSERM et lâINRAE.
- đ Pour les collectivitĂ©s: dĂ©cisions Ă©clairĂ©es par des donnĂ©es partagĂ©es avec SantĂ© publique France.
- đ§ Pour les dĂ©cideurs: feuille de route claire, inspirĂ©e des recommandations du Conseil scientifique.
Cette dynamique rĂ©pond aux attentes de la communautĂ© soignante marseillaise, trĂšs engagĂ©e dans les sujets de santĂ© publique, de bien-ĂȘtre et de prĂ©vention. Elle sâinscrit aussi dans les Ă©changes internationaux et acadĂ©miques; lâactualitĂ© universitaire confirme le rĂŽle moteur des campus français.
| Objectif đŻ | BĂ©nĂ©fice patient đšâđ©âđ§âđŠ | Acteurs clĂ©s đ§© |
|---|---|---|
| DĂ©tection prĂ©coce | Moins dâhospitalisations đ | CNRS, INSERM, Institut Pasteur |
| PrĂ©vention coordonnĂ©e | RĂ©duction des risques đĄïž | ANSES, SantĂ© publique France, IRD |
| RĂ©ponse rapide | ChaĂźne de soins fluide â±ïž | INRAE, collectivitĂ©s, soignants |
En toile de fond, une Ă©quation simple: plus de coordination, moins dâangles morts. Le prochain volet concerne lâantibiorĂ©sistance, cĆur de la stratĂ©gie.

Antibiorésistance : piliers opérationnels de la stratégie One Health en France
LâantibiorĂ©sistance pĂšse dĂ©jĂ sur la prise en charge quotidienne. Dans la dĂ©marche One Health, les actions combinent bon usage des antibiotiques chez lâhumain et chez lâanimal, hygiĂšne renforcĂ©e, alternatives non antibiotiques, et surveillance intĂ©grĂ©e. La France affiche des engagements clairs; la synthĂšse publiĂ©e par VIDAL rappelle la mobilisation transversale, tandis que SantĂ© publique France alimente les indicateurs indispensables aux dĂ©cideurs locaux.
Sur le terrain, les Ă©quipes pluridisciplinaires font la diffĂ©rence. Exemple marseillais: un EHPAD met en place un protocole dâhygiĂšne renforcĂ©, Ă©change avec la clinique vĂ©tĂ©rinaire voisine sur les risques de transmission interespĂšces, et suit un tableau de bord simple: prescriptions, Ă©couvillonnages ciblĂ©s, signalements. En parallĂšle, des outils de tĂ©lĂ©santĂ© validĂ©s au niveau fĂ©dĂ©ral Ă lâinternational peuvent inspirer des usages pragmatiques; un tour dâhorizon de solutions est dĂ©taillĂ© sur cette page dĂ©diĂ©e.
Bonnes pratiques et erreurs fréquentes
Une erreur tenace consiste Ă croire que lâusage raisonnĂ© des antibiotiques concerne uniquement lâhĂŽpital. Les fermes, les cabinets vĂ©tĂ©rinaires, les cliniques dentaires, les pharmacies de quartier: chaque maillon compte. Par ailleurs, lâĂ©ducation thĂ©rapeutique du patient reste dĂ©terminante pour Ă©viter lâautomĂ©dication et les interruptions de traitement.
- đ§Œ HygiĂšne systĂ©matique: lavage des mains, matĂ©riel Ă usage unique, protocoles en Ă©tablissement.
- đ Prescription raisonnĂ©e: antibiogramme quand câest pertinent, réévaluation Ă 48-72 h.
- đ Usage vĂ©tĂ©rinaire strict: alternatives, vaccination animale, biosĂ©curitĂ© en Ă©levage.
- đ€ Coordination ville-hĂŽpital: circuits de remontĂ©e dâalertes, retours dâexpĂ©rience.
Pour diffuser ces pratiques, une culture commune est nĂ©cessaire. Des rĂ©seaux et formations existent, notamment via lâInstitut One Health et les ressources pĂ©dagogiques de lâINRAE. Les soignants peuvent Ă©galement sâinspirer des retours dâexpĂ©rience partagĂ©s sur cette ressource locale, centrĂ©e sur les gestes concrets et la coordination.
| Action clĂ© đ§ | Impact attendu đ | Indicateur de suivi đ |
|---|---|---|
| Antibiogramme systĂ©matique si possible | Moins de prescriptions inadaptĂ©es â | Taux de dĂ©sescalade thĂ©rapeutique |
| Plan hygiĂšne EHPAD/clinique | Baisse des transmissions croisĂ©es đŠ | Incidence des infections associĂ©es aux soins |
| BiosĂ©curitĂ© en Ă©levage | RĂ©duction de lâusage vĂ©tĂ©rinaire đŸ | Consommation dâantibiotiques animaux |
Pour garder le cap, un principe simple: chaque contexte a sa solution, Ă condition de mesurer, dâajuster et de partager.
Données FAIR et surveillance intégrée : du laboratoire au terrain
La stratĂ©gie met lâaccent sur la FAIRisation des donnĂ©es: les rendre Faciles Ă trouver, Accessibles, InteropĂ©rables et RĂ©utilisables. Pourquoi? Parce que les signaux faibles apparaissent dans des bases hĂ©tĂ©rogĂšnes: prescriptions, microbiologie, mortalitĂ©s animales, captures de moustiques, qualitĂ© des eaux. Standardiser et relier ces sources permet dâanticiper plutĂŽt que de subir.
Un point dâĂ©tape utile: les documents de rĂ©fĂ©rence du MinistĂšre de lâĂcologie dĂ©taillent les fondamentaux de cette approche; voir le thĂ©ma essentiel sur One Health. Au plan scientifique, la coordination portĂ©e par le CNRS, lâINSERM et lâINRAE sâarticule avec les compĂ©tences de lâInstitut Pasteur et de lâIRD sur les terrains tropicaux.
Du signal Ă lâaction: comment sây prendre
Deux dĂ©fis: la fragmentation des donnĂ©es et lâhĂ©tĂ©rogĂ©nĂ©itĂ© des formats. Une feuille de route rĂ©aliste inclut la mise en place de rĂ©fĂ©rentiels communs, dâAPI sĂ©curisĂ©es, et de tableaux de bord partagĂ©s entre services municipaux, ARS, laboratoires, vĂ©tĂ©rinaires et associations. Les environnements marins et cĂŽtiers, particuliĂšrement autour de Marseille, nĂ©cessitent aussi des capteurs et des protocoles adaptĂ©s; les travaux disponibles via Ifremer/Archimer illustrent ces enjeux Ă lâinterface mer-homme.
- đ§° Ătape 1: identifier les sources (ville-hĂŽpital, vĂ©tĂ©rinaires, environnement, laboratoires).
- đ Ătape 2: harmoniser les formats (ontologies simples, dictionnaires partagĂ©s).
- đ§ Ătape 3: convenir des seuils dâalerte et des circuits de dĂ©cision.
- đŁ Ătape 4: retours dâexpĂ©rience trimestriels, impliquant citoyens et associations.
Des initiatives locales et internationales se rĂ©pondent. Les Ă©changes autour de la Nuit des chercheurs montrent lâintĂ©rĂȘt du grand public pour ces thĂ©matiques; un aperçu des formats possibles est proposĂ© sur cette page, utile pour imaginer des Ă©vĂ©nements Ă Marseille et dans les communes voisines.
| Source de donnĂ©es đĄ | Valeur ajoutĂ©e đĄ | Acteur rĂ©fĂ©rent đ§âđŹ |
|---|---|---|
| Laboratoires (microbio) | RĂ©sistances Ă©mergentes đŹ | INSERM, UniversitĂ© de Paris |
| VĂ©tĂ©rinaires/Ă©levages | Signal zoonotique đ | INRAE, ANSES |
| Entomologie/moustiques | Cartographie vectorielle đŠ | IRD, Institut Pasteur |
| Eaux cĂŽtiĂšres | QualitĂ©/risques baignade đ | Ifremer, collectivitĂ©s |
Une surveillance utile repose sur des outils simples Ă utiliser et des retours rapides. Quand la technique sert la dĂ©cision, la prĂ©vention gagne en efficacitĂ©. Câest tout lâesprit de France One Health.
Outre-mer, biodiversité et risques vectoriels : prévenir les prochaines émergences
Les territoires ultra-marins concentrent une biodiversitĂ© exceptionnelle, mais aussi des risques. La montĂ©e des eaux, les Ă©pisodes climatiques extrĂȘmes et la progression des vecteurs, comme le moustique-tigre, crĂ©ent un cocktail propice aux Ă©mergences virales (dengue, chikungunya, Zika). LâexpĂ©rience lâa montrĂ©: un repĂ©rage prĂ©coce des transmissions interespĂšces peut couper court Ă une Ă©pidĂ©mie. LâinterdĂ©pendance entre santĂ© humaine, animale et Ă©cosystĂšmes se vĂ©rifie dans chaque village, chaque port, chaque marchĂ© aux bĂȘtes.
Un exemple souvent citĂ© concerne la fiĂšvre de la vallĂ©e du Rift: quelques cas signalĂ©s Ă temps, une coordination entre santĂ© humaine et santĂ© animale, et lâĂ©pidĂ©mie est Ă©vitĂ©e. La logique est la mĂȘme pour la grippe aviaire ou la dengue. CĂŽtĂ© prĂ©vention, la mobilisation des populations est essentielle: piĂšges Ă moustiques dans les quartiers, suppression des eaux stagnantes, sensibilisation dans les Ă©coles et les exploitations agricoles.
Marseille-océan Indien: des ponts utiles
Marseille est un carrefour mĂ©diterranĂ©en avec des flux humains et commerciaux importants vers lâocĂ©an Indien et les CaraĂŻbes. Les retours dâexpĂ©rience des Outremers inspirent des solutions locales: surveillance vectorielle dans les parcs, messages ciblĂ©s lors des chaleurs estivales, relais par les associations de quartier. La diffusion dâinitiatives concrĂštes via des canaux de sensibilisation et des rĂ©compenses internationales, comme on le voit avec le One Health Award ou sa dimension tuniso-italienne, stimule les collaborations.
- đȘŁ Vider lâeau des coupelles, gouttiĂšres, bĂąches: geste simple, impact fort.
- đ§Ž RĂ©pulsifs adaptĂ©s, moustiquaires, vĂȘtements couvrants: les basiques qui protĂšgent.
- đ°ïž Cartographier les points Ă risque: croiser mĂ©tĂ©o, signalements et biologie.
- đ€ CrĂ©er des groupes âsentinellesâ de quartier avec appui municipal.
Au niveau stratĂ©gique, la France sâaligne sur les recommandations et accĂ©lĂšre la coordination. Des lectures utiles pour ancrer ces actions: la prĂ©sentation One Health et pandĂ©mies et la rĂ©flexion INRAE sur les passerelles entre disciplines. Cette vigilance sâĂ©tend aux pratiques agricoles, Ă lâexemple des monocultures traitĂ©es historiquement, et aux traditions de chasse qui nĂ©cessitent un accompagnement sanitaire respectueux des cultures locales.
| Risque identifiĂ© â ïž | Mesure prĂ©ventive đĄïž | Indicateur terrain đ§ |
|---|---|---|
| Dengue/chikungunya | Suppression eaux stagnantes đ§ | DensitĂ© larvaire par quartier |
| Grippe aviaire | Surveillance oiseaux/Ă©levages đ | Signalements vĂ©tĂ©rinaires |
| Exposition chimique | Suivi des sols, alternatives đ± | Analyses pĂ©riodiques |
En rĂ©sumĂ©, la prĂ©vention vectorielle est une affaire collective, du pas de porte au laboratoire. Elle sâappuie sur des outils simples, une coordination claire et des messages lisibles pour le public.
Former, équiper et agir localement : Marseille en premiÚre ligne
Sans formation ni Ă©quipements, la stratĂ©gie resterait thĂ©orique. En France, les rĂ©seaux acadĂ©miques proposent des parcours pour dĂ©cideurs, soignants, vĂ©tĂ©rinaires, acteurs de lâenvironnement: lâInstitut One Health fĂ©dĂšre ces offres, en cohĂ©rence avec les travaux de lâINSERM, de la Sorbonne UniversitĂ© et de lâUniversitĂ© de Paris. Lâobjectif: transformer la connaissance en gestes utiles, dĂšs demain, dans les cabinets, les fermes et les services municipaux.
ConcrĂštement, un plan local efficace tient en quatre piliers: former, Ă©quiper, mesurer, ajuster. Des ressources issues du terrain, orientĂ©es solutions, sont rassemblĂ©es ici: approche intĂ©grĂ©e One Health, innovations bien-ĂȘtre et prĂ©vention autour de SOVAB, et retours dâexpĂ©riences sur les bĂ©nĂ©fices organisationnels des services de santĂ©, comme ce panorama. Pour la veille et lâinspiration, les formats ânuit des chercheursâ dĂ©taillĂ©s ici montrent comment parler science simplement et mobiliser le public.
Mettre en place un plan dâaction One Health dans sa structure
Imaginons Nadia, coordinatrice de parcours dans un centre municipal Ă Marseille. Sa feuille de route commence par un atelier dâ1 h pour son Ă©quipe: antibiorĂ©sistance, moustiques, tri des donnĂ©es locales. Puis, un tableau de bord partagĂ©: prescriptions, signalements, indicateurs mĂ©tĂ©o. Enfin, un rendez-vous trimestriel ouvert aux associations et aux vĂ©tĂ©rinaires du secteur.
- đ 1. Se former avec des modules reconnus (ANSES, INRAE, Institut Pasteur).
- đ„ïž 2. Installer des outils de tĂ©lĂ©suivi sobres et validĂ©s; des focus pratiques sont prĂ©sentĂ©s dans cette analyse du secteur.
- đ§Ș 3. Organiser les prĂ©lĂšvements et lâinterprĂ©tation des rĂ©sultats avec les laboratoires partenaires.
- đŁïž 4. Informer le public: affiches simples, messages saisonniers, ateliers 30 minutes.
La diffusion passe aussi par des relais internationaux et universitaires; les contenus partagĂ©s via les institutions et les universitĂ©s renforcent la crĂ©dibilitĂ© et la clartĂ© des messages. En complĂ©ment, une veille rapide des communiquĂ©s institutionnels, comme ceux de lâANSES et des synthĂšses du CNRS, aide Ă rester Ă jour.
| Ătape â | Outil/ressource đ§° | RĂ©sultat attendu đŻ |
|---|---|---|
| Formation Ă©quipe | Modules Institut One Health đ | Culture commune renforcĂ©e |
| Tableau de bord | Indicateurs SPF et labo đ | Alerte prĂ©coce possible |
| Communication | Affiches, ateliers, rĂ©seaux đŁ | Gestes de prĂ©vention ancrĂ©s |
Pour ancrer ces acquis dans la durĂ©e, sâappuyer sur des Ă©vĂ©nements, prix et initiatives externes garde lâĂ©nergie du collectif. Les retombĂ©es mĂ©diatiques autour des partenariats santĂ© et des innovations de terrain sont autant dâoccasions dâimpliquer de nouveaux acteurs.
RepĂšres fiables et ressources pour aller plus loin
La qualitĂ© de lâinformation conditionne la qualitĂ© de lâaction. Pour consolider son plan One Health, mieux vaut piocher dans des sources vĂ©rifiĂ©es, lisibles et rĂ©guliĂšrement mises Ă jour. Les institutions françaises publient des documents utiles tant aux soignants quâaux dĂ©cideurs publics, tandis que des plateformes locales en font des synthĂšses opĂ©rationnelles.
Parmi les ressources structurantes, le panorama du Conseil scientifique pose un cadre clair. LâInstitut One Health recense des formations et des parcours par mĂ©tiers. LâINRAE et lâINSERM publient des dossiers qui font le lien entre recherche et pratiques. Pour la veille internationale et la coopĂ©ration, lâAFD documente les enjeux de prĂ©vention, de surveillance et de rĂ©ponse rapide.
OĂč trouver des formats accessibles et des idĂ©es actionnables
Les soignants et aidants pressĂ©s apprĂ©cient les formats courts: check-lists, fiches rĂ©capâ, ateliers de 30 minutes. Les synthĂšses locales et les retours dâexpĂ©rience publiĂ©s ici ou ailleurs accĂ©lĂšrent lâappropriation. Dans cette logique, des contenus pratiques sont proposĂ©s: bien-ĂȘtre et prĂ©vention, coopĂ©ration universitaire et citoyenne via Nuit des chercheurs, et analyses de fond pour comprendre les dynamiques du secteur. Pour une vision dâensemble, le papier « faire face aux maladies de demain » rappelle lâimportance des Ă©changes entre nations et territoires.
- đ§ Choisir 3 sources fiables max pour Ă©viter lâinfobĂ©sitĂ©.
- đïž Planifier une micro-veille hebdomadaire (15 minutes).
- đ§âđ« Transformer chaque lecture en 1 action concrĂšte Ă tester.
- đ Partager les retours, ajuster, documenter pour lâĂ©quipe.
| Ressource đ | Ce que lâon y trouve đ | Usage terrain đ§€ |
|---|---|---|
| ANSES | Risques, avis, recommandations â | Protocoles et affiches |
| INRAE/INSERM | Dossiers scientifiques applicables đ§Ș | Guides et check-lists |
| Institut One Health | Formations, rĂ©seau đ„ | Parcours mĂ©tiers |
| CNRS/IRD | Prospective, terrains tropicaux đŽ | Surveillance intĂ©grĂ©e |
Action simple Ă faire tout de suite: choisir une ressource, lâenvoyer Ă son Ă©quipe, et programmer un point de 15 minutes pour dĂ©finir le premier geste concret Ă mettre en place cette semaine.
Quelles sont les priorités immédiates de la Stratégie Française de Recherche One Health ?
AntibiorĂ©sistance, intĂ©gration et standardisation (FAIR) des donnĂ©es, et prĂ©vention des risques vectoriels, notamment moustiques en mĂ©tropole et Outre-mer. Ces prioritĂ©s sâadossent Ă des indicateurs pilotĂ©s avec lâANSES, SantĂ© publique France, lâINRAE, lâINSERM et le CNRS.
Comment une petite structure peut-elle démarrer sans moyens importants ?
Former lâĂ©quipe 1 h, crĂ©er un tableau de bord simple (3 indicateurs), Ă©tablir un circuit dâalerte avec le vĂ©tĂ©rinaire local et le labo de rĂ©fĂ©rence, puis tester une action de prĂ©vention (atelier 30 minutes sur moustiques ou bon usage des antibiotiques).
Quels outils existent pour partager les données en sécurité ?
RĂ©fĂ©rentiels communs, API sĂ©curisĂ©es, tableaux de bord avec accĂšs profilĂ©s et rĂšgles dâanonymisation. Les principes de FAIRisation guident le choix des formats et lâinteropĂ©rabilitĂ© des systĂšmes.
OĂč trouver des formations adaptĂ©es ?
Le rĂ©seau de lâInstitut One Health propose des parcours pour dĂ©cideurs, soignants, vĂ©tĂ©rinaires et acteurs de lâenvironnement. Les ressources de lâINRAE, de lâINSERM et de lâANSES complĂštent lâoffre avec des guides applicables.
Pourquoi impliquer la population dans la surveillance ?
Les habitants repĂšrent les signaux faibles (eaux stagnantes, mortalitĂ©s animales, symptĂŽmes inhabituels). Leur participation amĂ©liore la dĂ©tection prĂ©coce et lâacceptabilitĂ© des mesures, rĂ©duisant le coĂ»t humain et Ă©conomique des crises.
Source: www.cnrs.fr

