Journée mondiale de la santé sexuelle 2025 : Promouvoir le bien-être et l’éducation à travers le monde

Le 4 septembre, la Journée mondiale de la santé sexuelle rappelle que le bien-être sexuel est une affaire de droits, d’éducation et de prévention, pour tous et à tout âge. En 2025, le sujet avance avec des preuves solides, des outils concrets et des acteurs de terrain mobilisés, de Marseille à Châteaubriant, comme ailleurs.

Journée mondiale de la santé sexuelle 2025 : des droits, du plaisir et des preuves au service de la prévention

La Journée mondiale de la santé sexuelle, initiée par la World Association for Sexual Health en 2010, a pris de l’ampleur grâce au travail conjoint de la WHO/OMS et du Programme spécial des Nations Unies en reproduction humaine (HRP). Elle affirme que la santé sexuelle n’est pas l’absence de maladie, mais la capacité de vivre sa sexualité avec dignité, plaisir et sécurité. Les informations officielles rappellent cette ambition à travers plusieurs ressources, dont des dossiers accessibles via cette présentation synthétique et ce décryptage grand public.

En mars 2025, une revue systématique portée par le HRP a analysé 29 campagnes de communication VIH intégrant une approche centrée sur le plaisir. Les résultats sont clairs : la valorisation de l’enjoyment, du lien émotionnel et de l’autonomisation réduit la stigmatisation, renforce les connaissances et encourage les comportements plus sûrs, comme l’usage du préservatif et le dépistage. En pratique, parler préservatifs (ex. Durex) en associant plaisir et consentement fonctionne mieux que les messages anxiogènes.

Ce tournant rejoint le thème 2025 autour de la justice sexuelle, mis en lumière dans différents pays et médias, par exemple via cet appel à mobilisation ou encore cet éclairage sur le financement du plaisir et de la justice. L’OMS a également publié fin 2024 un numéro thématique du Bulletin dédié aux droits, aux pratiques sexuelles, aux normes de genre et à l’écologie menstruelle, plaidant pour des approches plus centrées sur les personnes et le self-care.

Sur le terrain, des associations comme AIDES, Sidaction, Le Planning Familial et la Maison des Femmes portent ces messages, en complément des autorités publiques telles que Santé Publique France. À Châteaubriant et en Loire-Atlantique, des acteurs locaux publient des conseils utiles (voir ce guide pratique), preuve que la dynamique est nationale, pas seulement métropolitaine.

Ce que cela change pour chacun·e

La santé sexuelle s’inscrit dans la vie quotidienne : choix contraceptifs, dépistage régulier, consentement clair, gestion de la douleur (ex. endométriose), parcours d’IVG, santé mentale et relationnelle. L’approche 2025 replace la parole dans un cadre bienveillant : moins de jugement, plus d’écoute et de solutions concrètes. Les soignants et les éducateurs y trouvent un cadre pour parler de plaisir et de sécurité sans culpabiliser.

• ✨ Adopter des mots simples pour parler de consentement et de limites.
• 🛡️ Associer préservatifs et plaisir (lubrifiants, tailles adaptées, marques comme Durex).
• 🧪 Planifier un dépistage VIH/IST régulier, y compris les autotests.
• 🤝 S’appuyer sur AIDES, Sidaction, Le Planning Familial, Maison des Femmes.

Pour approfondir, des contenus pédagogiques et reportages vidéo permettent d’entendre des voix de terrain et des scientifiques.

En fil conducteur, retenir ceci : des messages positifs et inclusifs font évoluer les comportements, sans tabou et avec des repères fiables.

Éducation sexuelle sans tabou : gestes concrets pour les familles, les écoles et les pros

L’éducation à la sexualité reste le meilleur levier pour prévenir les violences, améliorer les relations et protéger la santé. En 2025, la priorité est une information sans jugement, adaptée à l’âge, à la culture et à la réalité des personnes. Le message est partagé sur plusieurs continents, comme le montrent ce plaidoyer pour une éducation sans tabou ou ce focus sur une mobilisation locale. L’objectif : créer des espaces où poser des questions est encouragé et sécurisé.

Les structures de référence ne manquent pas. En France, Le Planning Familial propose ateliers et consultations, tandis que la Maison des Femmes accompagne les victimes de violences, avec une approche globale. Pour l’information grand public, Santé Publique France publie des repères et des campagnes. Pour les étudiants, la Mutuelle des Étudiants (LMDE) facilite l’accès au dépistage, à la contraception et au soutien psychologique. À l’international, Planned Parenthood et l’UNFPA (Fonds des Nations unies pour la population) offrent des contenus clairs et des programmes concrets, utiles également aux professionnels francophones.

Comment lancer la discussion en douceur

Parler de sexualité peut intimider. L’astuce consiste à partir des besoins concrets : respect du corps, différences entre affection et pression, consentement et plaisir, influence des écrans. Les familles gagnent à fixer un cadre : discussion courte, régulière, sans jugement. Les écoles et associations peuvent s’appuyer sur des supports variés : vidéos, podcasts, quiz, témoignages d’associations comme AIDES ou Sidaction. Les soignants, eux, bénéficient des nouvelles orientations de l’OMS en faveur d’un dialogue centré sur la personne et du self-care, mises en avant dans le numéro thématique publié en fin 2024.

• 🗣️ Règle d’or : écoute active et zéro jugement.
• 📚 Outils simples : cartes sur le consentement, schémas anatomiques, vidéos validées.
• 🧭 Répéter les repères : consentement explicite, protection, dépistage.
• 🤲 Orienter vers des lieux de confiance (écoles, centres de santé, associations).

Pour les équipes pédagogiques et les collectivités, s’inspirer des initiatives réunies par des plateformes dédiées aide à structurer un programme annuel. Des ressources utiles sont recensées sur cette page, et des collectivités de Loire-Atlantique partagent des conseils d’experts pour passer de la théorie à l’action (voir cette synthèse locale).

Enfin, les réseaux sociaux amplifient les messages éducatifs. Bien utilisés, ils favorisent les échanges intergénérationnels et la diffusion d’outils fiables. La vigilance reste de mise pour éviter les infox et orienter vers des sources reconnues.

Clé de voûte : une éducation continue, bienveillante et pratique crée des réflexes durables et protège mieux que n’importe quel discours moralisateur.

Prévenir les IST et le VIH en 2025 : outils, recherches et services qui font la différence

La prévention des IST et du VIH a beaucoup évolué grâce à la recherche et à l’accès élargi aux outils de protection. L’OMS a publié des priorités mondiales de recherche pour les IST, identifiant 40 thèmes clés (diagnostic, prévention, prise en charge, épidémiologie). L’ambition est claire : guider les chercheurs, financeurs et décideurs pour combler les lacunes et améliorer la qualité des soins. En parallèle, l’OMS et le HRP soutiennent la mesure du bien-être sexuel via le questionnaire SHAPE, permettant de produire des données comparables entre pays.

Concrètement, la boîte à outils est plus riche qu’avant : autotests VIH, tests rapides, PrEP, TPE, vaccination (hépatite B, HPV), préservatifs internes/externes, lubrifiants adaptés, dépistages réguliers et accès à la PrEP via des parcours simplifiés. L’approche basée sur le plaisir, validée par les travaux de mars 2025, aide à faire tomber les tabous et à améliorer l’adhésion. Quand la protection est associée à un vécu positif, l’usage augmente.

Exemples de parcours gagnants

Des associations comme AIDES ou Sidaction montrent que l’alliance entre pair-aidance, test rapide et orientation immédiate vers un médecin réduit les ruptures de parcours. À l’échelle internationale, MSF (Médecins Sans Frontières) et l’UNFPA renforcent l’accès aux préservatifs et aux soins reproductifs, notamment dans les zones fragiles. Pour s’inspirer des mobilisations et des thèmes récents autour du financement de la justice sexuelle et du plaisir, voir cette page dédiée.

• 🛡️ Protection combinée : préservatifs (ex. Durex) + PrEP si indiquée + dépistage régulier.
• 🧪 Autotest VIH à domicile avec confirmation en centre de santé si positif.
• 📅 Rappels calendaires pour vaccins et dépistages (HPV, hépatite B).
• 🤝 Relais associatifs pour lever la peur du test et trouver un accompagnement.

Pour un panorama clair et des définitions fiables côté grand public, un détour par ce dossier aide à réviser l’essentiel avant d’aller plus loin avec son médecin, son infirmier·e ou son pharmacien.

Cap stratégique : la combinaison plaisir + protection + accès simplifié est le triptyque le plus robuste pour diminuer les nouvelles infections.

Accès aux droits et justice sexuelle : accompagner toutes et tous, sans exception

La notion de justice sexuelle dépasse la prévention : elle englobe l’accès équitable aux soins, à l’information, à la contraception et à l’IVG, ainsi que la lutte contre les violences et la discrimination. La thématique 2025 rappelle que vivre sa sexualité sans violence, sans obstacles et avec plaisir est un droit humain. Plusieurs médias et organisations s’en font l’écho, comme cet appel international, ce rappel des principes ou ce kit d’apprentissage pour les réseaux sociaux.

Sur le terrain, l’accompagnement se joue au plus près des personnes. Le Planning Familial demeure une porte d’entrée essentielle pour la contraception, l’IVG, le dépistage et l’éducation. La Maison des Femmes propose un parcours intégré pour les victimes de violences, avec prise en charge médicale, psychologique et sociale. Les étudiants peuvent se tourner vers la Mutuelle des Étudiants (LMDE) pour des informations, des remboursements et des orientations adaptées à leurs besoins.

Groupes exposés et réponses concrètes

Certaines populations restent plus exposées aux risques et aux obstacles : jeunes précaires, personnes LGBTQIA+, personnes migrantes, travailleurs du sexe, victimes de violences, femmes avec endométriose ou pathologies chroniques. Les réponses efficaces s’appuient sur des parcours sans jugement, des consultations à bas seuil et des réseaux de proximité. À l’international, l’UNFPA et MSF renforcent l’accès aux moyens de protection, aux soins post-viol et aux contraceptifs en contexte humanitaire.

• 🧩 Consultations dédiées pour les victimes de violences (soins + justice + soutien social).
• 🌐 Information multilingue et médiation culturelle pour dépasser les barrières.
• 🏥 Parcours coordonnés avec médecins, infirmier·es, psychologues, travailleurs sociaux.
• 📱 Canaux confidentiels (téléconsultations, chats sécurisés) pour lever la crainte du face-à-face.

Partout, des campagnes de sensibilisation rappellent l’enjeu, relayées par des médias comme ce reportage. Les collectivités, associations et professionnels gagnent à coordonner leurs actions, y compris via les réseaux sociaux, pour partager les bonnes pratiques.

Point d’attention : un droit n’existe vraiment que s’il est utile et accessible. L’enjeu 2025, c’est l’effectivité des droits au quotidien.

Passer à l’action aujourd’hui : un plan simple en 7 jours et des ressources fiables

Le meilleur moment pour agir, c’est maintenant. Pour transformer la Journée mondiale de la santé sexuelle en progrès concret, voici un plan réaliste sur une semaine, pensé pour les particuliers, les étudiants et les professionnels de terrain. Des ressources fiables et locales complètent l’itinéraire, avec une touche marseillaise pour illustrer l’ancrage pratique.

Plan en 7 jours

• 🗓️ Jour 1 — Faire l’état des lieux : vérifier sa contraception, sa dernière date de dépistage, ses vaccins (HPV, hépatite B).
• 🛍️ Jour 2 — Réapprovisionnement : acheter préservatifs (ex. Durex) et lubrifiants, penser aux tailles et textures.
• 🧪 Jour 3 — Dépistage : programmer un test VIH/IST (ou autotest) et inscrire un rappel.
• 👂 Jour 4 — Parler consentement : partager la règle “oui clair = feu vert”, aborder le plaisir et les limites.
• 📚 Jour 5 — Se former : lire un guide de Santé Publique France, contacter Le Planning Familial.
• 🤝 Jour 6 — Réseau : identifier une asso locale (AIDES, Sidaction), un centre jeunes, la LMDE.
• 💬 Jour 7 — Partager : poster une ressource fiable, parler à un proche, organiser un atelier.

Pour enrichir la réflexion relationnelle, des lectures courtes et concrètes aident à mieux communiquer et à prendre soin du lien. Exemple avec ces articles pratiques : suivi médical et qualité de la relation, reproches dans le couple : vérités utiles et même sommeil et bien-être corporel pour relier hygiène de vie et intimité.

Besoin d’inspiration supplémentaire ou d’arguments clés pour mobiliser autour de soi ? Plusieurs dossiers et brèves rassemblent données, chiffres et témoignages : un kit social complet, un rappel des fondamentaux, ou encore un panorama engagé.

À retenir en sortant de cet article : un seul petit pas aujourd’hui vaut mieux que dix bonnes intentions demain. Choisir un dépistage, parler consentement, réapprovisionner ses préservatifs ou envoyer un message à un proche pour prendre soin—tout compte.

Questions fréquentes

Le plaisir a-t-il vraiment sa place dans la prévention ?

Oui. Les campagnes 2025 analysées par des chercheurs du HRP montrent qu’intégrer le plaisir, l’empowerment et le lien émotionnel réduit la stigmatisation, améliore les connaissances et favorise l’usage du préservatif et le dépistage. Parler plaisir rend la prévention plus réaliste et engageante.

Où s’informer sans tomber sur des infox ?

Se référer à Santé Publique France, Le Planning Familial, AIDES, Sidaction, UNFPA et MSF. Pour un aperçu de la journée, consulter ce guide ou cet article.

Quels outils concrets pour réduire le risque d’IST ?

Préservatifs externes/internes (ex. Durex), PrEP si indiquée, vaccins (HPV, hépatite B), dépistage régulier, et autotest VIH. Combiner plusieurs outils renforce la protection.

Comment lancer le dialogue avec un ado sans gêne ?

Privilégier des échanges courts et réguliers, rappeler les repères (consentement, protection, respect), utiliser des supports validés et proposer un rendez-vous au Planning Familial ou au service santé étudiant (LMDE).

Quelles références pour organiser un atelier local ?

Utiliser des ressources pédagogiques et d’advocacy vues dans ce kit, ce rappel des fondamentaux, et s’appuyer sur les retours d’expérience publiés dans ces analyses. Pour un cadrage local, voir ces conseils d’experts.

Source: www.who.int